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Georges Leekens, qui a succédé à Robert Waseige à la tête de l'équipe nationale belge de football était présent ce matin lors des funérailles de l'ancien coach liégeois.
"C'est pas seulement un très bon collègue, on était restés des amis. Déjà dans le temps avec Aimé Anthuenis, on était comme des copains et lui faire honneur, c'est le minimum que je peux faire pour lui", a expliqué l'ancien coach.
"On s'aimait beaucoup, c'était un grand monsieur, pas seulement dans le foot mais aussi dans la vie normale. C'était un copain", a-t-il insisté. "Robert a fait beaucoup de bonnes choses pour le football belge. Il était très sensible aussi et c'était un homme avec un très grands cœur."
Les supporters du Standard de Liège, et surtout du RFC Liège, que Robert Waseige a entraîné de 1983 à 1992, étaient également présent en nombre ce matin pour rendre hommage au "Mage de Rocourt".
"Il ne ratait aucune match à domicile, il était toujours là, il était toujours avec nous, explique Cédric, un supporter du RFC Liège très ému. Et il était bien sympathique, il disait bonjour aux gens qu'il connaissait et qu'il ne connaissait pas, même aux enfants". Pour lui Robert Waseige est "un exemple" à suivre.
Dante Brogno se souvient de Robert Waseige comme un coach qui lui a tant appris. "On aimait déjà le foot mais je pense qu'il nous a transmis l'amour du foot", a-t-il confié. Il a aussi évoqué le tempérament de Robert Waseige : "Parfois il pouvait être piquant, mais en fait, c'est après qu'on se rend compte si on est intelligent que si Robert Waseige vous blesse un peu dans votre orgueil, c'est pour vous rendre meilleur."
Daniel Van Buyten a tenu à évoquer son souvenir du coach qui l'a lancé, lui et tant d'autres. "Robert a été très important pour moi en début de carrière, mais en dehors du football, ça a toujours été un être humain très proches de la famille, pour moi… J'ai été sous son aile dès le début, ça m'a beaucoup fait du bien et aujourd'hui, c'est un moment très douloureux", a-t-il déclaré, visiblement touché par cette disparition.
Également très affecté, Michel Preud'homme a confié à quel point Robert Waseige avait été important dans sa carrière de joueur. "Je prenais rarement une décision sans lui demander son avis parce que je savais que j'aurais un bon conseil. Lui et sa femme Aline, j'allais souvent les voir chez eux… C'était un peu comme une deuxième famille pour moi", a-t-il expliqué.
