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L'Union Royale Belge de Football (URBSFA), Voetbal Vlaanderen et l'ACFF disposeront de règles claires relatives à l’accueil de personnes de genres divers pour la saison 2024-2025. Elles sont ainsi les premières fédérations sportives à non seulement créer de la clarté autour des conditions de jeu des personnes transgenres et non binaires, mais aussi à garantir l'équité et la sécurité dans les compétitions féminines. Ce nouveau cadre a été approuvé par le Conseil Supérieur ce lundi.
L'ACFF, la fédération francophone, avait ouvert le pas vers cette décision en devenant l'une des premières fédérations sportives à prendre de l'avance sur la question du genre en introduisant la 'dispense de genre'. Cette mesure répondait à un problème rencontré par les personnes transgenres qui étaient légalement enregistrées sous leur nouvelle identité de genre après leur transition, mais qui souhaitaient continuer à jouer avec l'équipe de leur sexe de naissance. Avec la dispense de genre, les joueurs peuvent rester actifs dans leur équipe d'origine après approbation de la fédération.
Par exemple, un homme transgenre (de sexe féminin à la naissance à sexe masculin) change de sexe sur sa carte d'identité, mais souhaite rester actif dans l'équipe féminine. Les athlètes qui ont physiquement changé de sexe, mais dont la carte d'identité n'a pas été adaptée, pouvaient continuer à jouer dans la série dans laquelle ils jouaient avant leur transition. Cela a conduit à une situation où un groupe spécifique devait obtenir une autorisation, alors que d'autres footballeurs transgenres n'en avaient pas besoin. Cette situation changera à partir de la saison 2024-2025. La nouvelle réglementation fournira un cadre clair pour toutes les personnes de genres divers.
Plus précisément, tous les joueurs et joueuses de football qui ont changé de sexe juridiquement ou qui ont opéré une transition devront en informer la fédération. Ils recevront l'autorisation de continuer à jouer au football dans la série qu'ils / elles souhaitent. Cette autorisation est accordée après un entretien avec un médecin et la personne de contact pour l'intégrité de la fédération.
Nouvel exemple, si une femme transgenre (un homme de naissance qui est devenu une femme) veut jouer au football dans les ligues féminines, elle devra en faire explicitement la demande et se verra accorder ou non une autorisation de six ou douze mois. "Bien que nous souhaitions accueillir le plus grand nombre possible de joueurs et joueuses dans notre sport, nous pensons qu'il est plus durable de créer un cadre unifié pour toutes les personnes de genres divers. Nous sommes très fiers de ce cadre, car il apporte de la clarté à tous nos joueurs, clubs et arbitres. En outre, ces règles offrent transparence, perspective et protection aux personnes de genres divers qui souhaitent rejoindre un club", a réagi Thomas Rodrigues Pereira, Directeur des Opérations de l’ACFF.
Un nouveau cadre, donc, pour notre football national.
