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Faris Haroun, le capitaine de l'Antwerp, se confie: "Certains nous voient comme les bouchers du championnat mais ce n’est pas le cas" (vidéo)

Dans une longue interview diffusée en direct sur Instagram, le milieu de terrain de l’Antwerp a répondu aux différentes questions de notre journaliste Emiliano Bonfigli.

Ce mardi, notre journaliste Emiliano Bonfigli a pris des nouvelles du milieu de terrain de l’Antwerp Faris Haroun. Comment vit-il cette période sans football? "Nous n’avons jamais été aussi longtemps à l’arrêt, c’est bizarre. Le foot me manque beaucoup", avoue Faris Haroun. Cependant, cette pause forcée a aussi quelques bons côtés. "J’ai pu passer beaucoup de temps avec mon fils et avec ma femme, qui est enceinte. Nous n’avons pas toujours l’occasion de passer beaucoup de temps en famille d’habitude". 

La Pro League a rendu son verdict il y a quelques jours. Le classement a été figé après la 29e journée de la phase classique: l’Antwerp termine donc cette saison à la 4e place. "On pouvait décrocher la 2ème place lors de la 30e journée. On voulait aborder les play-offs 1 avec beaucoup d’ambition. C’est dommage". Faris Haroun estime malgré tout que la bonne définition a été prise. "C’est quelque chose qui est au-dessus de nous. Le plus important, c’est la santé. Dans un tel moment, le football doit être mis de côté. Le déconfinement n’est pas terminé, je pense que c’est normal d’avoir arrêté le championnat. Recommencer pour jouer 2 matches après 2 mois d’arrêt, cela aurait été très compliqué".

"J'avais une relation assez spéciale avec Bölöni"

Le prochain objectif de l’Antwerp, c’est la finale de la Coupe de Belgique face au FC Bruges. Ce match pourrait avoir lieu le 1er ou le 2 août. Si elle a lieu, cette rencontre sera très importante pour le club anversois. "Les ambitions augmentent chaque année depuis notre retour en D1 », explique Faris Haroun. "Cette année, l’objectif était de remporter une compétition. Jouer cette finale au mois d’août n’aurait pas la même saveur sans le public. Contre Bruges, c’est toujours assez chaud sur le terrain et en dehors".

Durant cette interview, Faris Haroun est également revenu sur les départs de Laszlo Bölöni et de Sinan Bolat. "J’avais une relation assez spéciale avec le coach. Il est venu quand nous sommes remontés en D1. Je lui dois beaucoup parce qu’il m’a donné beaucoup de responsabilités, il m’a nommé capitaine. J’étais aussi souvent dans son bureau pour parler avec lui de l’équipe. Bolat, je le connaissais depuis ses débuts à Genk. Il fait partie des joueurs qui étaient peut-être un peu perdus au niveau sportif avant d’arriver à Anvers, des joueurs qui ont connu une moins bonne année. On a pu se retrouver ici et faire de bons résultats. On a créé un lien très fort. Bolat, c’était mon vice-capitaine. Humainement, c’était quelqu’un de très important. Sur le plan sportif, on peut toujours remplacer des joueurs mais sur le plan humain, c’est toujours plus difficile".

"Qui ne veut pas d'un Mbokani dans son équipe?"

Dieumerci Mbokani, qui vient d’être nommé meilleur buteur du championnat (NDLR: il a marqué 18  buts), pourrait lui aussi quitter l’Antwerp. Qu’en pense Faris Haroun? "C’est quelqu’un qui est très demandé et c’est normal. J’espère qu’il va rester, c’est une garantie au niveau des buts. Qui ne veut pas d’un Mbokani dans son équipe?".

Les autres équipes du championnat estiment en général que l’Antwerp se base sur un jeu très (trop ?) physique. Faris aimerait-il jouer contre l'Antwerp? "Si je devais jouer contre cette équipe, je dormirais très mal la veille du match", rigole-t-il. "On a un jeu assez physique mais on reste dans les limites", poursuit Faris. "On est de loin l’équipe qui fait le plus de fautes, qui a le plus de cartons rouges ou jaunes. Parfois, certains nous voient comme les bouchers du championnat mais ce n’est pas le cas. On joue de manière très rigoureuse, on aime titiller les adversaires mais on reste dans les limites. Cela fait partie du football. Nous ne sommes pas trop aimés mais c'est comme ça que nous avons fait des résultats. Pourquoi devrions-nous changer?". 

Vous pouvez voir l’intégralité de l’interview de Faris Haroun via le lien ci-dessous.

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