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Le dossier Genk-Anderlecht est un "cas unique" selon l'avocat de Genk

La Cour belge d'arbitrage pour le sport (CBAS) se penche ce vendredi après-midi sur le dossier du match Anderlecht - Genk, que le club limbourgeois souhaite rejouer.

Genk avait porté plainte à l'issue de la rencontre perdue à Anderlecht (2-1) lors de la 19e journée du championnat, le 23 décembre dernier, en raison d'un penalty controversé que l'arbitre Nathan Verboomen n'avait pas fait retirer aux Limbourgeois. Le Conseil disciplinaire de la fédération lui avait donné raison en appel le 26 janvier.

Anderlecht avait alors entamé deux procédures d'appel auprès de la Commission d'évocation et à la CBAS. Jeudi dernier, la Commission d'évocation, qui peut annuler les décisions des organes de la fédération, a jugé qu'aucune erreur n'avait été commise dans le traitement du dossier.

Avant l'audience devant la CBAS, Jochem Martens, l'avocat de Genk, a indiqué que la phase controversée constituait un "cas unique".

"Une erreur d'arbitrage s'est produite dans l'application des règles", déclare Jochem Martens. "Il s'agit d'un cas unique. Il ne faut pas s'inquiéter d'un précédent. Dans la juridiction UEFA-FIFA, c'est la troisième fois que cela se produit, après Norvège-Angleterre en 2015 et Ouzbékistan-Bahreïn en 2005. Les mêmes faits se sont produits deux fois, puis le match a été rejoué. Six juristes de haut niveau nous ont déjà donné raison à deux reprises. La CBAS peut maintenant juger unilatéralement et prendre sa propre décision, mais nous espérons toujours qu'elle tiendra compte du verdict de ces six juristes indépendants".

Walter Damen, l'avocat d'Anderlecht, n'a pas souhaité faire de commentaires avant le début de l'audience.

Le verdict de la CBAS est attendu pour le mardi 5 mars. Si la rencontre venait à être rejouée, la date du mercredi 13 mars a été fixée, entre les deux dernières journées de la phase classique du championnat.

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