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Jouer à Anderlecht n'est pas une mince affaire. Plus encore dans une période aussi trouble que celle que vient de vivre le Sporting. Uros Spajic, défenseur de 25 ans sous contrat chez les Mauves, a analysé la situation du club à 24 heures de la rencontre face à Zulte-Waregem.
Selon le Serbe, trop d'inconnues tournaient autour du changement de direction, ce qui a créé un climat négatif dans le groupe. "Personne dans le club ne savait ce qui se passerait demain, après-demain ou dans dix jours", a explique le Serbe à Sudpresse. "La reprise a créé une ambiance négative. On ne se sentait pas bien en entrant à Neerpede. Tout le monde était négatif et avait peur. Avec les résultats sur le terrain, cela a créé une catastrophe".
La situation devrait rapidement changer, Marc Coucke ayant déjà pris les choses en main pour relancer son groupe. "Le président est arrivé et il est venu nous parler dimanche. C’était important qu’il se présente. On l’a vu avec Teodorczyk. C’était le « Teo » de la saison dernière contre Mouscron", a expliqué le défenseur anderlechtois.
Il en a profité pour analyser la situation d'Olivier Deschacht, dont la relégation dans le noyau B a fait beaucoup de bruit. "Ce ne sont pas les joueurs qui ont décidé ça. Je pense que le coach a senti que quelque chose le gênait. Il en a parlé avec nous, avec la direction et tout le monde était d'accord", a-t-il expliqué. "Personnellement, je suis déçu pour lui. C’est un bon gars. Il sait qu’il peut être trop négatif et il l’accepte, mais c’est un super gars. Un vrai professionnel".
Reste à confirmer un retour en forme dès demain, contre Zulte-Waregem.
