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"En fait, il était toujours en retard", confie-t-il à propos du buteur de Brescia. "Les retardataires devaient s'acquitter d'une amende et nous faisions ensuite don du montant récolté à des oeuvres caritatives. A un moment donné, aux alentours de Noël, nous avions déjà encaissé environ 100.000 à 150.000 livres d'amende (entre 117.000 et 175.000 euros, ndlr), en grande partie, grâce à Balotelli".
"Parfois, j'ai essayé de fermer les yeux. Je n'aimais pas trop dire au manager que tel ou tel coéquipier avait fait un écart. Je ne suis pas une balance. Mais vous connaissez Kompany, il ne voulait pas. Quand je disais 'c'est bon pour cette fois', il ne me suivait pas. Si les joueurs faisaient une erreur, ils ne voulaient pas que Kompany le sache. Quand vous aviez une amende, vous aviez rendez-vous dans le bureau du manager, Kompany était présent avec un carnet où toutes les amendes étaient listées. Il se comportait comme un professeur voire comme un recteur (rires)".
Quoi qu'il en soit, Balotelli n'en a jamais tenu rigueur à Kompany. L'attaquant italien était d'ailleurs présent au jubilé du Diable Rouge en septembre dernier.
