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Axel Witsel: "Terminer 2e derrière le Bayern Munich n'est pas une honte"

Axel Witsel a déjà tiré des conclusions de la saison de Bundesliga que son équipe du Borussia Dortmund terminera à la deuxième place. Le milieu de terrain des Diables Rouges estime que finir derrière le Bayern Munich "n'est pas une honte".

"Notre objectif était de défier le Bayern et, dans le meilleur des cas, de le déloger de la première place. Mais dans un championnat aussi compétitif que la Bundesliga, terminer deuxième n'est pas une honte", a expliqué le Liégeois à Sport1. "Nous allons encore défier le Bayern Munich, quoi qu'il arrive. Cela devra passer par des victoires lors des confrontations directes. Nous y étions parvenus lors de la première partie de la saison dernière, mais plus depuis", a ajouté Witsel.

Le milieu de terrain de 31 ans a aussi tenu à défendre son entraîneur Lucien Favre, cible de certaines critiques. "Nous avons obtenu environ 150 points avec lui en deux saisons. Ce serait un très bon résultat pour n'importe quelle équipe".

Déjà dauphin des Bavarois la saison dernière avec 76 points, le BVB compte actuellement 69 unités au compteur alors qu'il reste un match de championnat à disputer. Une victoire contre Hoffenheim samedi viendrait porter le total de Favre sur deux saisons à 148 points.

"Si je suis bien informé, Lucien Favre possède aussi la meilleure moyenne de points d'un entraîneur à la tête du Borussia, même devant Jürgen Klopp", a ajouté Witsel. En effet, Favre a empoché 2,07 points par match, contre 1,90 point pour l'actuel technicien de Liverpool. Favre est toutefois devancé par plusieurs techniciens, dont Thomas Tuchel (2,12 points/match).

Le Belge a aussi évoqué les actions dans les stades liées au décès de George Floyd, le père de famille afro-américain tué par un policier fin mai à Minneapolis, aux États-Unis. "Le football est avant tout un sport qui doit rendre les gens heureux. Mais il dispose d'une telle scène qu'il serait dommage de ne pas l'utiliser pour diffuser des messages vraiment importants", a ajouté Witsel. "Beaucoup d'acteurs, joueurs mais aussi dirigeants, sont conscients que le football peut y contribuer. Je pense que c'est une bonne chose".

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