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C1: premier jalon pour le PSG et Tuchel, avec l'avenir devant eux

Une qualification pour les huitièmes de la Ligue des champions, avec une première place provisoire du groupe devant le Real Madrid, et zéro but encaissé: intraitable en C1, le Paris SG de l'entraîneur Thomas Tuchel a atteint son premier objectif cette saison... en attendant mieux.

Si son bilan est entaché de quelques défaites inattendues en Ligue 1, le PSG a réalisé pour l'instant un début de saison européen parfait.

Mieux, huit mois après le "come-back" cauchemardesque de Manchester United (succès 2-0 à l'aller, défaite 3-1 au retour), synonyme d'énième élimination au stade des 8es de finale, le fatalisme semble avoir disparu de la capitale pour laisser place à un avenir continental pleins de promesses.

A l'image de la leçon infligée au Real Madrid (3-0) au Parc des Princes, point de départ d'un début de campagne impeccable, les coéquipiers de Thiago Silva ont affiché un visage séduisant, aussi bien en défense que sur le plan offensif avec 10 buts inscrits en quatre matches.

"Tu es premier au championnat avec sept points d'avance. Tu as gagné quatre matches de C1, tu es la seule équipe avec le Bayern à l'avoir fait, tu es premier de groupe, et tu n'as pas encaissé un but... Donc si on parle de chiffres, c'est très positif", s'est félicité Leonardo en zone mixte, après la victoire et la qualification mercredi contre Bruges (1-0).

- Moins souverain en Ligue 1 -

"Après, je suis conscient qu'il y a des choses à améliorer, de la constance à trouver. Il y a eu des grands matches, mais aussi des difficultés. Mais on le savait, c'était prévu, on cherche à avancer. Le bilan concret, il est très bon", a ajouté le directeur sportif du PSG.

Les seuls accrocs de ce début de saison sont paradoxalement venus de Ligue 1, où Paris est censé écraser la concurrence, fort d'un chiffre d'affaires record en France (637,8 millions d'euros) et d'un effectif interstellaire.

Avec déjà trois défaites, contre Rennes (2-1), Reims (2-0) et la lanterne rouge Dijon (2-1), le club parisien connaît la pire entame de l'ère qatarie (depuis 2011) en termes de défaites en championnat après 12 journées.

Si bien que Thomas Tuchel n'a pas fanfaronné après son 4e succès européen en quatre journées.

"Le premier objectif sera de bien récupérer car on a un match samedi à Brest avant la trêve internationale, a-t-il rappelé. C'est toujours exigeant pour nous, mentalement et physiquement. C'est le défi maintenant de trouver une équipe prête à continuer comme ça avec la faim de gagner".

- "Grand test" à Madrid -

Autre mission à remplir: confirmer sa place de leader (1er, 12 points) contre le Real (2e, 7 pts) dans trois semaines à Madrid, pour se donner une chance de tomber sur un adversaire plus favorable sur le papier, lors du tirage au sort des 8es, le 16 décembre prochain.

"Un grand test" à venir, a même prévenu Tuchel, alors que le Real de Zinédine Zidane semble retrouver des couleurs après un début de saison chaotique.

Reste au flamboyant trident offensif composé d'Angel Di Maria, Mauro Icardi et Kylian Mbappé, la "DIM", de faire oublier face à l'ogre madrilène la "MCN" d'Edinson Cavani, meilleur buteur de l'histoire du PSG désormais cantonné au rôle de joker de luxe.

Avant le choc du Groupe A, Tuchel, contacté selon la presse allemande pour prendre les rênes du Bayern Munich, devrait récupérer sa superstar Neymar. Et poursuivre sa mission dans un climat de grande confiance avec ses dirigeants.

"Il n'a jamais demandé à partir, on ne lui a jamais demandé de partir. On n'a jamais parlé de changer d'entraîneur, a martelé Leonardo. Des gens parlent, mais il n'y a rien du tout. Il est encore là, on a encore beaucoup de choses à faire ensemble, on avance".

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