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FC Barcelone –Real Madrid: voici les Clasicos les plus marquants de l’histoire

Les clasicos entre les deux plus grands clubs espagnols, le FC Barcelone et le Real Madrid, sont toujours des rencontres à part, mais certaines restent dans les esprits avant le 233e match de cette rivalité séculaire samedi au Camp Nou:


Le tout premier

Le "Madrid Foot-Ball Club" et le "Foot-Ball Club Barcelona" s'affrontent pour la première fois le 13 mai 1902 à Madrid, en demi-finale de la Coupe du Couronnement, qui deviendra par la suite Coupe du Roi. Le Barça s'impose 3-1.


Le plus débridé

Lors d'un match d'appui en demi-finale de Coupe du Roi 1916, Madrilènes et Barcelonais se neutralisent, certes, mais sur le score spectaculaire de 6-6.

Le premier en Liga

Pour la toute première saison du Championnat d'Espagne, en 1928-1929, le duel tourne d'abord à l'avantage des Madrilènes, vainqueurs 2-1 à Barcelone. Les Catalans se vengeront néanmoins à Madrid au retour (1-0).

Le plus trouble

Le 13 juin 1943, dans une ambiance irrespirable, le Real pulvérise (11-1) le club blaugrana en demi-finale de Coupe du Roi, alors appelée Coupe du Généralissime. Et étant donné l'atmosphère trouble et controversée de l'après-guerre civile en Espagne (1936-1939), certains historiens évoquent des menaces ayant pesé sur les joueurs barcelonais.

Le plus fondateur

Avec la question du transfert d'Alfredo Di Stefano dans les années 1950, la rivalité entre Barça et Real prend corps et acquiert une dimension politique. L'Argentin aurait pu jouer à Barcelone mais c'est la "Maison blanche" qui s'attache le génial attaquant, avec un coup de pouce de la fédération espagnole, dépendante du régime franquiste (1939-1975). Le premier clasico de Di Stefano, le 25 octobre 1953, est amer pour Barcelone (défaite 5-0), avec un doublé de l'attaquant.

Le plus libérateur

A l'inverse, le premier clasico de Johan Cruyff change le destin du Barça. Avec une victoire 5-0 au Bernabeu le 17 février 1974, l'attaquant néerlandais marque le deuxième but et rend sa fierté au club catalan, contribuant à donner à ce score, la "manita" ("petite main", soit cinq buts), une symbolique particulière. Le Barça décrochera cette saison-là son premier titre de champion d'Espagne depuis 1960, après 14 années de traversée du désert.

Le plus revanchard

Dans les années 1990, les "manitas" ont eu un retentissement particulier: la "Dream Team" barcelonaise entraînée par Cruyff dompte le Real 5-0 en janvier 1994. Mais en janvier 1995, les Madrilènes prennent une éclatante revanche sur le même score (5-0) avec un récital du Danois Michael Laudrup, ex-joueur du Barça.

Le plus houleux

En 2002, le Portugais Luis Figo, transféré deux ans plus tôt du Barça vers le Real Madrid du président Florentino Pérez, est accueilli comme un traître par le Camp Nou. Sifflé, hué, le premier des "Galactiques" sera même dans l'impossibilité de tirer un corner, évitant une pluie d'objets venant des tribunes, dont une tête de cochon de lait! Le match sera interrompu pendant plusieurs minutes avant de finir sans but, soit le seul 0-0 entre les deux équipes ces 25 dernières années.

Le plus cinglant

Sur la dernière décennie, le Barça a signé plusieurs "cartons" successifs: un 6-2 au stade Santiago-Bernabeu en mai 2009 ou une "manita" (5-0) au Camp Nou en novembre 2010. Mais l'une des gifles les plus douloureuses a peut-être été le 4-0 encaissé par le Real au Bernabeu le 21 novembre 2015, qui a précipité la chute de l'entraîneur Rafael Benitez et favorisé la nomination de Zinédine Zidane.

Le plus récent

Début avril, le clasico est précédé d'un hommage à Cruyff, décédé quelques jours plus tôt à l'âge de 68 ans. Mais, comme dépassé par l'émotion d'avoir perdu son icône, le Barça se laisse surprendre. Et pour ses grands débuts d'entraîneur dans un clasico, Zidane réussit un coup de maître: une victoire 2-1 au Camp Nou, avec un but décisif de Cristiano Ronaldo.

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