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Gerard Piqué s'oppose à la Super League et... se fait massacrer par le monde du tennis

Gerard Piqué, défenseur du FC Barcelone, un des clubs rebelles instigateurs de la Super League, s'est opposé à ce projet de ligue fermée sur les réseaux sociaux avant de se faire massacrer par le monde du tennis, lui qui a remodelé la Coupe Davis.

La Super League s'est confrontée à un mur composée d'instances, de supporters et même d'entraîneurs et de joueurs.

Si les anciennes gloires du foot n'ont pas mâché leurs mots contre ce "crime contre le football", la situation était cependant plus délicate pour les entraîneurs et joueurs des clubs concernés, otages de leurs dirigeants.

Pourtant le Portugais Bruno Fernandes, meneur star de Manchester United, avait partagé sur son compte Instagram un message d'attachement à la Ligue des champions, y ajoutant la mention "les rêves ne peuvent s'acheter".

Prudemment, l'entraîneur de Liverpool, Jürgen Klopp avait confié ne pas avoir été "consulté" et se disait partisan de "l'aspect compétitif dans le football", à rebours d'une ligue privée composée de membres de droit. Mardi soir et alors que les rumeurs de défection se multipliaient, ses joueurs ont publié sur Twitter un texte commun conclu par l'hymne d'Anfield, "You'll Never Walk Alone": "Nous n'aimons pas ça, nous ne voulons pas que ça arrive. C'est notre position collective. Notre engagement pour ce club et ses supporteurs est absolu et inconditionnel".

"Le football appartient à ses supporteurs. Aujourd'hui plus que jamais", a également tweeté Gerard Piqué, défenseur du FC Barcelone, un autre des clubs rebelles.

Pourtant, le message du défenseur espagnol n'a pas eu le même effet que ceux adressés par ses collègues. Entrepreneur à ses heures perdues, il est impliqué dans la refonte très critiquée de la Coupe Davis via sa société Kosmos Holding. Ce qui lui a valu un joli retour de bâton de nombreux fans et joueurs. Nicolas Mahut et Édouard Roger-Vasselin se sont exprimés: "Et à propos de la Coupe Davis?" ou encore "Et le tennis?". "Cela ne vient-il pas du gars qui est venu détruire notre sport?", s'est demandé Jonathan Eysseric.

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