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La Suède a dominé facilement l'Azerbaïdjan ce lundi, 5-0, dans son deuxième match qualificatif en vue de l'Euro 2024. Une rencontre remportée sans problème et qui permet à la formation de reprendre de la confiance, après une défaite 0-3, à la maison, contre les Diables Rouges.
Mais visiblement, l'entraîneur, Janne Andersson, était assez nerveux à la fin de la rencontre. Le prouve sa réaction à une question posée par un ancien espoir suédois, Bojan Djordjic, en direct sur le plateau de Viaplay. La question ? Pourquoi est-ce que le joueur de l'AZ, Jesper Karlsson, avait trop peu de temps de jeu avec l'équipe nationale ? Une question très simple, mais qui a fait craquer le sélectionneur.
Ce dernier s'est emballé immédiatement. "Nous pouvons discuter du choix des joueurs toute la nuit, a-t-il pesté. Qui ne devrait pas jouer ? C'est moi qui choisis le onze. Excusez-moi, mais vous pouvez faire exactement ce que vous voulez si vous êtes le sélectionneur de l'équipe nationale", a-t-il d'abord lancé, déjà visiblement énervé. "Pour qui êtes-vous ? Vous restez debout et vous dites des bêtises après un match alors que nous gagnons 5-0", a-t-il poursuivi, faisant un drôle de commentaire qui n'a pas plus du tout à Djordjic, né en Serbie, qui l'a pris comme un sous-entendu douteux.
Ce dernier a répindu, avec la même vigueur que son interlocuteur. "La Suède, bien sûr, pourquoi ne le ferais-je pas ? Qu'est-ce que c'est que cette affaire ? Vous allez dire autre chose ? Vous parlez trop en ce moment, vous êtes trop agressif. Qui d'autre représenterais-je ? Quel autre pays ? La Serbie, vous le pensiez ou non ? C'est ce que vous essayez de dire ?", a-t-il déclaré.
L'échange s'est terminé quand le sélectionneur a terminé son festival en quittant le plateau. "Je ne suis satisfait de rien, ce sont des foutaises. Si je venais ici et que je perdais 3-0, je comprendrais. Dans ce cas, je dois être sur la défensive. Si nous gagnons 5-0, dois-je être sur la défensive ? Vous êtes quatre et vous allez me poser des questions. Bon sang, c'est mauvais !", peste-t-il avant de se retirer, sous les yeux médusés de tous les intervenants.
Un fameux moment.
