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Hier soir, la rencontre d'Europa League entre Feyenoord et l'AS Roma (1-0) s'est déroulée sans incident majeur. Il faut dire que les Romains avaient été interdits de déplacement, afin d'éviter tout risque d'émeute. Interdiction respectée par les supporters.
Mais les Romains se méfient du match retour qui aura lieu dans leur ville le 20 avril, et pas que pour des raisons sportives. Selon La Gazzetta dello Sport, hier matin, quelques heures avant le premier affrontement, Federalberghi (la principale organisation commerciale du secteur de l'hôtellerie en Italie) a fait parvenir une communication à tous les hôtels de la capitale"en raison de la forte probabilité d'arrivée d'un nombre important de supporters néerlandais qui séjourneront dans des établissements de la capitale en dépit de l'interdiction". Il est demandé de coopérer avec les autorités en cas de réservations suspectes en provenance des Pays-Bas. Bientôt, cette demande devrait également s'étendre aux sites du centre-ville.
Le but est d'éviter de nouveaux incidents comme en 2015, lorsque des hooligans néerlandais avaient dévasté des lieux mythiques de la ville éternelle, tels que la fontaine Barcaccia et la Place d'Espagne. D'autant plus que peu après le tirage d'Europa League, il y a quelques semaines, des supporters de Feyenoord ont posté des messages inquiétants sur les réseaux sociaux, informant qu'ils allaient se "venger de Tirana et détruire Rome" (en référence à la finale de Conference League 2022, qui a vu les deux clubs s'affronter en Albanie, finale remportée 1-0 par les Romains). D'autres messages allaient dans ce sens : "Nous allons démolir la fontaine", "Vous l'avez reconstruite, nous allons la détruire à nouveau".
