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Ligue des champions: Paris est verni

Le PSG peut souffler: les Parisiens ont été particulièrement ménagés par le tirage au sort des 8e de finale de la Ligue des champions en héritant de la Real Sociedad lundi, la principale affiche opposant l'Inter Milan, finaliste de la dernière édition, à l'Atlético Madrid.

Deuxième de son groupe après une phase de poules très poussive, le champion de France pouvait craindre le pire et un choc contre un cador européen. Finalement, le club de la capitale s'en sort très bien avec la formation basque, la plus faible du chapeau 1 sur le papier.

Le PSG devra certes se déplacer au match retour (5 mars à Anoeta, aller le 14 février au Parc des Princes) chez un adversaire qui a brillé jusqu'ici par sa force défensive et a fini devant l'Inter Milan dans la poule D. Mais la tâche est largement à la portée des coéquipiers de Kylian Mbappé, éliminés à ce stade de la compétition les deux saisons précédentes et qui peuvent ainsi raisonnablement espérer rejoindre le Top 8 continental.

Même si les dirigeants parisiens affirment que l'actuel exercice est celui de la reconstruction et que la "Coupe aux grandes oreilles" ne fait pas partie des objectifs prioritaires après les départs d’éléments majeurs (Lionel Messi, Neymar, Marco Verratti...), un effectif totalement remanié et l'arrivée d'un nouvel entraîneur (Luis Enrique), la pression sera toutefois bel et bien sur les épaules du dernier représentant français en Ligue des champions et une sortie de route face à la Real Sociedad ferait très mauvais genre.

"La Real Sociedad est dans une très bonne période. Ils ont eu une phase de groupe aussi difficile avec de bons adversaires. Et ils ont fini premiers. Je pense que ça montre leur valeur, ça montre comment on doit se préparer pour être en forme pour ce match-là", a déclaré le capitaine parisien Marquinhos.

L'Inter Milan, l'autre gros bras du chapeau 2, n'a pas eu la même chance que Paris. L'équipe italienne, battue par Manchester City en finale en juin dernier (1-0), devra affronter l'Atlético Madrid avec un duel à distance entre les internationaux français Marcus Thuram et Benjamin Pavard d'un côté (Inter) et Antoine Griezmann (Atlético) de l'autre.

- Compliqué pour Arsenal et le Barça -

Leaders de la Serie A, les Nerazzurri peuvent s'attendre à souffrir contre la maîtrise défensive des Madrilènes et leur expérience de la Ligue des champions avec deux finales en 2014 et 2016 sous les ordres de Diego Simeone.

"L'Atlético a une grande tradition dans cette compétition et Diego Simeone est un grand entraîneur avec qui j’ai une très bonne relation. J’ai gagné beaucoup de choses avec lui (en tant que joueur, NDLR), dont un Scudetto avec la Lazio. Ce seront deux batailles, on va travailler pour être prêts", a réagi l'entraîneur de l'Inter Simone Inzaghi.

Manchester City, le tenant du titre, peut en revanche tranquillement se projeter vers la suite et ne devrait avoir aucun souci pour se débarrasser de Copenhague, l'invité surprise des 8e de finale. L'armada des Citizens, emmenée par Erling Haaland, a eu plus de veine que d'autres grands favoris, qui auront à gérer des confrontations beaucoup plus compliquées.

Arsenal, en tête de la Premier League et qui a sans doute la finale prévue le 1er juin à Londres dans un coin de son esprit, n'aura pas des matches de tout repos à négocier face au FC Porto alors que le FC Barcelone devra se coltiner Naples, champion d'Italie en titre et présent en quarts de finale de la Ligue des champions en 2022-2023.

Le Real Madrid, 14 fois vainqueur de l'épreuve, a été beaucoup plus verni avec Leipzig. Le départ de Karim Benzema en Arabie Saoudite n'a pas nui au rendement du grand club madrilène qui a trouvé en Jude Bellingham, prodige anglais de 20 ans et milieu porté vers l'offensive, une nouvelle tête d'affiche.

Le Bayern Munich, qui s'appuie sur l'autre star des "Three Lions" Harry Kane, n'a pas non plus de quoi se plaindre avec la Lazio Rome.

Enfin, le 8e de finale le plus ouvert se jouera entre le PSV Eindhoven et le Borussia Dortmund.

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