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Verlinden ouvre la porte à une "police payante" pour les grands événements

Le gouvernement devrait oser envisager une police payante ("betaalpolitie" en néerlandais), affirme la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) mercredi dans le magazine Knack. Concrètement, les organisateurs eux-mêmes seraient en partie responsables des coûts générés par les grands événements.

Les contribuables paient 11 millions d'euros par an pour le déploiement de la police lors des matches de football, écrit Knack. Si l'on ajoute les autres compétitions sportives et les événements, beaucoup de pression est mise sur la police. Son déploiement coûte beaucoup d'argent aux contribuables, d'autant plus que de nombreux événements ont lieu le soir et le week-end et que les policiers doivent effectuer des heures supplémentaires coûteuses.

Pour alléger la facture, la police plaide depuis des années pour une "police payante". Les organisateurs prendraient ainsi en charge une partie des frais pour la sécurité. La ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden souhaite engager cette discussion. "Ne vous méprenez pas, la Flandre vit de l'entrepreneuriat, y compris des festivals et des grands événements sportifs. Mais je regarde aussi ce que l'on attend de la police et, pour l'instant, les moyens sont limités. C'est pourquoi il faut oser penser à une police payante ("betaalpolitie").

Cette idée n'est pas neuve. En 2012, la ministre de l'Intérieur de l'époque Joëlle Milquet (cdH, devenu Les Engagés) avait déjà lancé une proposition en ce sens. Les organisateurs des festivals et la Jupiler Pro League s'étaient montré critiques.

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