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Gallopin a "axé tout sur ce Paris-Nice"

"Régional" du départ de Paris-Nice dimanche en région parisienne, Tony Gallopin a "axé toute" sa préparation sur cette "course au soleil", dont il a fait un objectif à part entière.

Pour y avoir déjà gagné des étapes et porté le maillot de leader, le chef de file de l'équipe AG2R La Mondiale, vainqueur le mois dernier de l'Etoile de Bessèges, sait où il met les roues.

Q: Quel objectif avez-vous sur Paris-Nice ?

R: "C'est la course qui compte pour moi. Je viens avec de grosses ambitions. Je l'ai toujours dit, c'est pour moi le rendez-vous de début de saison avec les classiques juste après bien entendu. J'ai fait le maximum pour être au top en faisant les reconnaissances des étapes, l'entraînement en conséquence. J'ai vraiment axé tout sur ce Paris-Nice. J'ai fait un gros début de saison mais j'ai eu ensuite trois semaines sans courir pour peaufiner ma préparation. Cela permet d'aborder la course en pleine condition et avec confiance."

Q: Est-ce la bonne année au vu du parcours et du plateau ?

R: "J'ai fait encore plus que les autres années. L'équipe m'a fait confiance en me donnant un programme de courses en fonction de ce Paris-Nice, en me laissant m'entraîner et me préparer comme je voulais. Je ne suis pas non plus "le" favori: je suis régulier, dans le top 10, mais il m'a toujours manqué quelque chose pour monter sur le podium. Les favoris sont plutôt des coureurs comme Henao, qui a gagné l'an dernier, Zakarin, Van Garderen et aussi Julian (Alaphilippe) qui est prêt aussi. Il y a des coureurs qui ont déjà remporté des courses par étapes d'une semaine, qui ont plus l'habitude de jouer la victoire sur ces courses-là."

Q: Quelle sera la difficulté principale pour vous ?

R: "Résister en haute montagne. Je connais mes limites. Cela se passe souvent bien, pour les bordures ou le chrono, mais, le week-end, c'est difficile en haute montagne. C'est pour cette raison qu'on a changé l'entraînement pour être vraiment performant même le samedi. La Colmiane (l'arrivée de la 7e et avant-dernière étape) est ce qui me correspond le moins bien, par rapport à des purs grimpeurs. Cela reste une montée de 16 kilomètres. L'an dernier, la Couillole avait été trop dure pour moi. J'étais en position idéale en étant deuxième au classement général mais je n'avais pas pu suivre les purs grimpeurs. Les pourcentages sont un peu moins élevés cette année et je pense que je grimpe un peu mieux que les autres années. C'est pour ça que j'y crois."

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