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Anderlecht semble bloqué. Voilà cinq matchs que les Mauves n'ont plus empoché les trois points. Au-delà du résultat, c'est surtout le niveau affiché samedi qui inquiète Hein Vanhaezebrouck, qui n'a pourtant pas ménagé ses efforts. Sa causerie durant la mi-temps fut énergique, mais visiblement, pas de quoi faire réagir le vestiaire.
"J'ai dit aux joueurs que je ne voulais pas être le premier entraîneur d'Anderlecht a loupé une qualification européenne en 50 ans", explique Vanhaezebrouck dans des propos relayés par La Libre. "Je leur ai ensuite demandé s'ils voulaient être les premiers à louper l'Europe. Et là, rien, aucune réaction. Mon entraîneur des gardiens est devenu totalement fou. Il était furieux de voir un groupe aussi mou".
Seul Peter Gerkens, pourtant arrivé cet été au Parc Astrid, a décidé de secouer le groupe. "Chapeau à lui, c'est le signe des grands. Les anciens, eux, n'ont pas bougé, ce n'est pas dans leur nature. Que faire? Je ne peux quand même pas leur tirer une balle...", explique l'entraîneur des Mauves.
La situation anderlechtois, difficile à justifier, fragilise-t-elle pour autant la place de Vanhaezebrouck? Lui, en tout cas, n'a pas l'intention de baisser les bras. "Je ne vais pas partir car je ne crois pas que cela changerait quelque chose. Je suis un gagnant et je veux encore y arriver".
Prochaine rencontre vendredi pour le Sporting, qui se déplacera à Saint-Trond. Toujours troisième, Anderlecht voit revenir La Gantoise à trois unités du podium et doit absolument se reprendre pour rester dans la course au titre. Pas une mince affaire...
