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Inquiet par le coronavirus, ce politicien anglais propose de déplacer les JO 2020 à Londres

La suggestion selon laquelle la ville de Londres pourrait reprendre l'organisation des Jeux Olympiques de Tokyo a été mal accueillie au Japon.

Yuriko Koike, la gouverneure de Tokyo, qualifie les déclarations de Shaun Bailey, le candidat du parti conservateur à la mairie de la capitale anglaise, d'"inappropriées". Bailey, qui se présentera contre le maire sortant Sadiq Khan lors de l'élection du 7 mai, avait écrit sur Twitter cette semaine que Londres veut accueillir les Jeux comme en 2012 s'ils ne peuvent se tenir au Japon à cause du coronavirus.

"Londres peut accueillir les Jeux de 2020", a écrit Bailey. "Nous avons l'infrastructure et l'expérience. En raison de l'épidémie de coronavirus, le monde pourrait avoir besoin de nous maintenant. Quand je serai maire, je veillerai que Londres soit prête si la demande vient et que nous puissions organiser de nouveau les Jeux".

Selon Koike, ces commentaires sont inappropriés, car il n'y a pour l'instant aucune raison de douter de la tenue des Jeux Olympiques à Tokyo. "Toutes sortes de choses sont citées et écrites, mais je tiens à préciser une fois de plus que nous ne songeons pas à reporter ou à annuler les Jeux", a déclaré la femme qui est en charge de la politique de Tokyo depuis 2016. Les préparatifs des Jeux Olympiques de Tokyo (24 juillet-9 août) se poursuivent comme d'habitude.

Le gouvernement japonais travaille en étroite collaboration avec le Comité International Olympique (CIO). Le CIO est convaincu, entre autres à la suite des discussions avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), que les Jeux de la XXXIIe Olympiade peut certainement avoir lieu.

En attendant, d'autres organisateurs de grands événements sportifs au Japon prennent toutes les précautions nécessaires. L'organisation du marathon de Tokyo a décidé de ne laisser participer que 200 athlètes professionnels (cent dames et autant d'hommes dont le recordman de Belgique Bashir Abdi) et non les amateurs le dimanche 1er mars. Cela vaut également pour le marathon féminin de Nagoya, une semaine plus tard. Le gouvernement japonais a demandé aux organisateurs de prendre des mesures au sujet de leurs marathons, mais n'a pas exigé d'annulation.

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