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L1: Lorient renverse Saint-Etienne et s'éloigne de la zone rouge

Dans le match qu'il ne fallait pas perdre, Lorient a pris une option sur le maintien en remontant 2 buts de retard pour écraser Saint-Etienne 6-2 vendredi en match d'ouverture de la 31e journée de Ligue 1.

Cueillis à froid par des buts de Denis Bouanga et Arnaud Nordin, les Merlus ont répondu par des doublés d'Ibrahima Koné et Terem Moffi et des buts d'Enzo Le Fée et Quentin Boisgard.

Avec ce douloureux revers, les Verts restent barragistes (27 points), tandis que les Merlus prennent 4 longueurs d'avance sur eux et 8 sur Bordeaux et Metz (23 points), les deux relégables qui s'affrontent dimanche.

"Honte à nous, on fait honte à tout un club. C'est le néant", a déploré Bouanga, alors que les Verts ont été hués par leurs supporters à la fin du match.

Bouanga avait pourtant bien débuté en ouvrant la marque de la tête dès la 4e minute sur un centre de Thimothée Kolodziejczak, capitaine en l'absence de Wahbi Kazri (0-1, 4e). Et les hommes de Pascal Dupraz ont continué de presser pour enfoncer le clou par Arnaud Nordin, qui s'est faufilé dans la surface pour trouver un angle fermé (0-2, 22e).

Mais ils ont ensuite pêché par "vanité", a regretté l'entraîneur stéphanois.

Parce que les Merlus ont poussé, même s'ils ont pu se sentir un temps maudits, avec un but de Koné annulé pour un hors-jeu discutable, deux splendides parades de Paul Bernardoni sur des coups francs d'Armand Laurienté (9e, 35e) ou encore deux occasions nettes manquées pour Moffi (25e, 30e).

Leurs efforts ont fini par payer en fin de première période, d'abord sur un penalty obtenu par Houboulang Mendes et transformé par Moffi (1-2, 41e), puis quand Koné a poussé du bout du pied un centre de Mendes (2-2, 45e).

Reparti sur un rythme plus haché par les fautes, le match s'est décidé à l'heure de jeu: idéalement lancé par Laurienté, Le Fée, l'enfant du pays, a déboulé seul sur la droite pour donner l'avantage aux siens (3-2, 61e).

Puis Koné a récidivé (4-2, 65e) et les Verts ont définitivement pris l'eau, à l'image d'Yvan Neyou, disparu depuis décembre, entré en jeu à la 62e et exclu dès la 68e après avoir pris deux cartons jaunes en une minute.

De quoi lancer la hola parmi les plus de 15.400 spectateurs, d'autant que le festival a continué avec Moffi (5-2, 86e) et Boisgard (6-2, 89e).

"C'est une soirée parfaite", a savouré Christophe Pélissier, tout en appelant lui aussi son groupe à l'humilité. "Il reste 7 matches, il y a encore des points à aller chercher."

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