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Ligue 1: Balotelli parti, les jeunes Niçois s'éclatent contre Nîmes

Toujours en proie à des problèmes internes et désormais sans le pesant Balotelli, transféré à Marseille, la jeune équipe de Nice, désormais 6e de L1, a montré un visage séduisant et victorieux contre Nîmes (2-0) samedi soir à l'Allianz Riviera.

Même si le président Rivère et son DG Julien Fournier sont toujours démissionnaires, même si on a bien du mal à comprendre la logique des principaux actionnaires du club, Patrick Vieira poursuit son œuvre. Sans le poids d'un Balotelli qui n'était plus que l'ombre de Super Mario et qui polluait les esprits.

Dans la tempête, Vieira garde donc le cap. Il sait faire passer son message à une équipe du Gym qui s'est montrée solide, déterminée, cohérente et parfois même enthousiasmante.

On ne peut s'empêcher de faire un comparatif avec le naufrage de Thierry Henry chez le voisin monégasque...

Mais si Monaco coule, Nice poursuit sa série positive. Ses deux victoires et deux nuls en L1 en 2019 lui permettent de venir jouer dans la cour européenne, à trois points de Lyon (3e avec un match en moins).

Contre Nîmes, Nice a mérité sa victoire. Après un premier quart d'heure d'observation, où les Nîmois ont planté les premières banderilles, à l'image de la frappe d'Antonin Bobichon (20e) parfaitement sortie en corner par un Walter Benitez toujours très rassurant, les hommes de Vieira ont progressivement pris la mesure de leurs adversaires.

Certes, comme Allan Saint-Maximin, bien lancé par Ignatius Ganago, nouvel avant-centre au profil altruiste, les Rouge et Noir ont perdu des face-à-face avec Paul Bernardoni (19e).

Mais ils n'ont jamais lâché. Et fort logiquement ont ouvert la marque avant la pause. au terme d'une action initiée sur l'autre aile par Saint-Maximin, le latéral droit Youcef Atal, bien décalé par Adrien Tameze, s'est puissamment appliqué à croiser son tir (1-0, 41e).

La deuxième période allait ressembler à un calvaire pour des Nîmois rapidement menés 2-0 a la suite d'une magistrale frappe de Saint-Maximin (54e). Heureusement pour les Gardois, Bernardoni a su ensuite faire quelques arrêts (60e, 73e, 80e). Sinon, l'addition aurait été plus lourde.

Et, si sans Balotelli, Nice était l'équipe de 2019 ? Elle laisse entrevoir quelques promesses...

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