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Mondial 2018: la VAR, encore et toujours des problèmes...

Les derniers matches de lundi soir, marqués par des interventions de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) en pagaille et crispantes, ont livré les premières affiches des 8es de finale: Uruguay-Portugal samedi à Sotchi et Espagne-Russie dimanche à Moscou, au Loujniki.

Les aller-retours incessants des arbitres pour aller visionner leurs écrans de contrôles sur le bord de la touche, ainsi que les énervements provoqués chez les joueurs, ont pollué les matches de lundi soir, Espagne-Maroc (2-2) et Iran-Portugal (1-1).

Le but égalisateur et salvateur de l'Espagnol Iago Aspas (90e+1) a finalement été validé en toute fin de match par l'assistance vidéo. De quoi rendre furieux le gros contingent de supporters marocains présents dans la Baltique, déjà chauffés à blanc par "l'injustice" arbitrale dénoncée par le sélectionneur Hervé Renard contre le Portugal précédemment (défaite 1-0), qui ont scandé à plusieurs reprises "Fifa vaffanculo"...

Dans l'autre match, les Portugais étaient leaders de leur groupe jusqu'au temps additionnel, avant que l'Espagne n'égalise face au Maroc (2-2) et que Karim Ansarifard ne transforme son penalty (90e+3), accordé après recours à la VAR pour une main dans la surface du défenseur Cedric Soares.

Ce match a été interrompu à trois reprises par des recours à la VAR, pour des questions de penalty - accordé ou refusé - et pour un geste d'humeur de CR7 au duel avec Morteza Pouraliganji et sanctionné d'un carton jaune (83e).

Plus tôt dans l'après-midi, le match remporté par l'Arabie saoudite sur l'Egypte (2-1) entre deux équipes éliminées, dans le groupe A, avait déjà donné lieu à un premier couac de l'utilisation de la VAR, avec une consultation très longue pour accorder un penalty...

Le débat enflammé entre partisans et opposants de cette nouvelle technologie, introduite pour la première fois en Coupe du monde, ne fait que commencer.

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