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Mondial de volley: "Juste une petite alerte", assure Ngapeth

La star du volley français Earvin Ngapeth a assuré vendredi que sa blessure aux abdominaux n'était qu'une "petite alerte" et qu'il pourrait jouer le Mondial qui commence dimanche en Italie et en Bulgarie. La France, candidate au podium, dispute son premier match contre la Chine mercredi à Roussé (Bulgarie).

Q: Où en est votre blessure aux abdominaux une semaine après?

R: "On a fait une échographie de contrôle hier (jeudi) et elle était très positive. Il n'y a plus de cicatrice apparente. D'ailleurs, je n'avais déjà plus de douleur. J'ai repris l'entraînement physique et, ce matin (vendredi), un petit peu de ballon. Ca n'a rien à voir avec ma blessure de l'été dernier (au dos) quand c'était complètement déchiré. C'était juste une petite alerte et je pense que je pourrais jouer le Championnat du monde. Pour le moment, il est difficile de dire si je pourrais jouer dès le premier match (mercredi contre la Chine). Il faudra d'abord faire un essai avec du saut, de l'attaque et du service. Quand tu es blessé, l'envie de jouer qui sort de toi est incroyable."

Q: Ces deux dernières années, la France a commencé fort son été avant de craquer lors de la dernière compétition, les JO-2016 et l'Euro-2017. Qu'avez-vous changé dans votre préparation pour éviter que cela se reproduise?

R: "On a fait un gros travail physique, plus dur que les autres années. Au début de la préparation, on a mis un petit peu le volley de côté. C'est la principale chose qu'on a changée. Les deux années précédentes, on était cuit au moment de jouer la deuxième compétition. Du coup, tout avait lâché, y compris le mental."

Q: Votre aventure collective a commencé avec la demi-finale au Mondial-2014 en Pologne. Quel souvenir en gardez-vous?

R: "C'est la compétition la plus frustrante que j'ai jouée. On a fait un Mondial exceptionnel. En demi-finale, on a tout donné pour pousser les Brésiliens dans leurs limites. Mais on n'avait plus d'énergie pour jouer la troisième place le lendemain contre l'Allemagne. C'est aussi à cause de ce match que le Brésil n'a pas été champion du monde (battu par la Pologne en finale, NDLR). Maintenant, on a l'expérience. Si ça devait arriver à nouveau, on n'aurait pas la même approche. C'est ce Championnat du monde qui nous a ouvert les yeux et nous a fait comprendre qu'en bossant bien on pouvait faire plein de choses. Il a été fondateur pour notre groupe."

Propos recueillis lors d'un point-presse.

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