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Mondiaux d'athlétisme 2017: le relais 4x400 m français masculin disqualifié pour un cas de dopage

Le relais 4x400 m français masculin a été disqualifié des Mondiaux-2017 d'athlétisme à Londres, où il avait pris la 8e place, en raison d'un contrôle positif au salbutamol de Teddy Atine-Venel, qui lui vaut une sanction de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) à l'issue de quatre ans de procédure.

Teddy Atine-Venel a fait appel de sa sanction devant le Conseil d'Etat, a-t-il affirmé à l'AFP.

Un échantillon prélevé le 16 juillet 2017, jour où l'athlète avait conquis le titre de champion de France du 400 m, s'était révélé positif au salbutamol, selon une décision de l'AFLD rendue publique cet automne.

Membre régulier du relais (29 sélections en équipe de France), Teddy Atine-Venel avait conduit le 4x400 m tricolore en finale des Championnats du monde (avec Ludvy Vaillant, Thomas Jordier et Mamoudou Hanne) début août 2017 à Londres. En individuel, il avait été éliminé en séries du 400 m.

L'athlète, médaillé de bronze du relais 4x400 m à l'Euro-2014 et aujourd'hui âgé de 36 ans, avait d'abord été relaxé en février 2018 par la Fédération française d'athlétisme (FFA), qui jugeait à l'époque les cas en première instance. L'AFLD s'était alors saisie du dossier et sa Commission des sanctions a décidé en septembre de suspendre le sprinteur de façon rétroactive (une suspension réduite de 5 mois à compter de janvier 2018), et d'annuler tous ses résultats entre le 16 juillet 2017 et le 16 juin 2018.

"J'ai été assez choqué de toute cette procédure depuis quatre ans. J'ai toujours été transparent", a expliqué Teddy Atine-Venel à l'AFP, assurant avoir tout fait pour "prouver [s]on innocence". Il a invoqué de l'asthme à l'effort pour expliquer son contrôle positif au salbutamol.

Joint par l'AFP, son avocat Me Christophe Bertrand n'a pas souhaité commenter cette affaire "toujours en cours".

Anti-asthmatique composant de la ventoline, le salbutamol, aux effets stimulants et anabolisants, est autorisé par inhalation jusqu'à une certaine dose.

"La présence dans l'urine de salbutamol à une concentration supérieure à 1000 ng/mL n'est pas cohérente avec une utilisation thérapeutique et sera considérée comme un résultat d'analyse anormal", écrit l'Agence mondiale antidopage sur son site internet. Le contrôle de Teddy Atine-Venel avait révélé une concentration de 1400 ng/mL, précise la décision de l'AFLD.

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