Neuf ans et premier passage à la barre pour la jeune gymnaste Violène Lehmertz ce matin dans son club d'Herstal. Dans ce genre de sport chaque évolution est une prise de risque. "Tu te retrouves à voir le plafond et on dirait qu’on tourne comme une tornade", a-t-elle confié.
Trois à quatre fois par semaine, ces enfants du club d’Herstal remettent leur énergie sur le sol et envoient en l’air leurs peurs et leurs limites. La gymnastique est une école qui apprend la discipline et la gestion du risque sans aucune autre rémunération.
"Il n’y a pas d’argent. Il n’y a que la valeur et la qualité humaine. Les enfants ne sont pas forcés. Ils sont fiers", explique Edmond Moreau, le président du club de gym tremplin de Herstal.
Ici, la petite Kellya est un phénomène. Elle court partout et fait preuve de beaucoup d’audace. Son père contemple son évolution. "C’est un sport qui reste dangereux donc il faut vraiment qu’il soit bien encadré et bien surveillé. Il faudrait mettre cette discipline en avant. On en fait beaucoup plus pour d’autres sports", indique-t-il
Souplesse et détermination. Ce sont les premiers instants qu’ont dû connaître toutes les championnes du monde. Pour Marguerite, 11 ans, "c’est une fierté de voir Nina Derwael championne du monde".
Il parait que le meilleur moyen de grandir est de s’impressionner soit même tous les jours un petit peu.
