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(Belga) Philippe Gilbert a constitué son équipe cycliste de rêve pour le site spécialisé de cyclisme cyclingnews. L'ex-champion du monde a sélectionné sept coureurs avec lesquels il a couru au cours de sa carrière.
"Il était très difficile de choisir seulement sept coureurs", a expliqué le Remoucastrien. "J'ai roulé avec des athlètes incroyables et fait partie de certaines des meilleures équipes du monde. Pour constituer mon équipe de rêve, j'ai utilisé certains critères. Bien sûr, ils devaient être de classe mondiale dans une certaine discipline : soit le sprint, soit les courses par étapes, soit le travail d'équipe. Mais former une équipe, c'est plus que ça, et c'est pourquoi j'ai choisi des coureurs pour leur détermination et leur personnalité en dehors du vélo". Gilbert a retenu quatre Belges dans son équipe. Il a roulé chez Lotto Mario Aerts et Jelle Vanendert. Ce dernier était également son coéquipier dans la formation française FDJ en 2008. Dans cette équipe, Gilbert a également sélectionné Christophe Detilloux. "Il n'est peut-être pas le plus grand nom, mais je l'ai vu de près et il était tout ce que l'on attend d'un coéquipier", déclare Gilbert, qui a choisi Iljo Keisse (Quick.Step) comme quatrième compatriote. Trois étrangers complètent l'équipe du résident monégasque. Il s'agit du sprinteur allemand André Greipel (Lotto) et des anciens vainqueurs du Tour de France, l'Australien Cadel Evans (BMC) et le Britannique Bradley Wiggins (FDJ). Gilbert a une belle anecdote sur ce dernier. "J'ai fait quelques courses avec lui, mais la course que je n'oublierai pas est le Tour de l'Avenir. Il avait gagné le prologue et nous avions une équipe très forte. Nous avons réussi à garder le maillot de leader de Brad, mais pendant une étape, le temps était très mauvais. Nous étions à fond devant pour soutenir Brad quand soudain le directeur de l'équipe a dit à la radio : "Vous pouvez arrêter d'accélérer parce que Brad est maintenant assis à côté de moi dans la voiture". Il s'était arrêté pendant la course et n'avait rien dit. C'était notre dernière course ensemble, mais je dois encore sourire quand j'y pense. Je ne pouvais pas prédire à l'époque qu'il allait gagner le Tour, mais on pouvait déjà voir qu'il avait un énorme moteur". (Belga)