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Tennis: le directeur du tournoi d'Auckland plaide pour un changement de règlement

Le directeur du tournoi de tennis d'Auckland, Chris Kermode, a plaidé mardi pour un changement de règlement de l'ATP après que quatre joueurs eurent déclaré forfait avant leur premier match pour causes de blessure ou maladie.

Quatre "lucky losers" (éliminés en qualifications et repêchés) ont profité du renoncement de l'Américain Ryan Harrison (44e), du Russe Andrey Rublev (32e), de l'Argentin Guido Pella (56e) et du Britannique Kyle Edmund (49e).

Malgré son forfait, ce quatuor a pu prétendre au prix réservé aux éliminés du 1er tour et a évité une amende de la part de l'ATP comme le veut le règlement.

Egalement président exécutif de l'ATP, le Britannique Chris Kermode a déclaré que les règles sur les forfaits faisaient l'objet d'une étude en vue d'un changement tout en précisant qu'il croyait aux raisons des joueurs qui s'étaient retirés.

"La plus grande préoccupation serait que les joueurs se retirent avant qu'ils n'arrivent ici, ce serait un problème", a confié Kermode à Fairfax Media à Auckland.

"Ils (les joueurs) ont fait l'effort de venir sur le tournoi et cela démontre (leur) désir de jouer ici", a-t-il estimé.

Harrison, finaliste à Brisbane dimanche contre l'Australien Nick Kyrgios, a dit qu'il était trop fatigué pour jouer à son arrivée mardi à Auckland.

Battu en finale à Doha par le Français Gaël Monfils, Rublev, la semaine dernière, a fait état d'une blessure ainsi que Pella, demi-finaliste à Doha, et Edmund, qui a joué à Brisbane.

Ces quatre joueurs figurent sur la liste des inscrits pour l'Open d'Australie à Melbourne (15-29 janvier).

"S'il y a une raison valable, concrète et évidente, alors je pense que les supporters ont conscience que le sport est vivant, dynamique et qu'il y aura des forfaits", a continué le directeur du tournoi d'Auckland.

"Au début de l'année, la fatigue ne devrait pas sembler si terrible. A la fin de l'année, les gens disent: +Okay, cela a été une longue saison... Donc, nous devons éclaircir tout cela", a cependant conclu Chris Kermode.

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