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Athlétisme: "Nous nous rendons meilleures" avec Muhammad, estime McLaughlin

(Belga) "Je savais que la course serait rapide, c'est toujours le cas quand nous sommes les deux sur la piste" (avec sa rivale Dalilah Muhammad, ndlr), explique mercredi la championne olympique du 400 m haies Sydney McLaughlin, auteure d'un nouveau record du monde (51.46), lors de ces JO 2020.

"Je ne sais pas si nous sommes rivales, je dirais plutôt que nous nous rendons meilleures l'une et l'autre", explique l'Américaine à propos de sa compatriote Dalilah Muhammad. "On se pousse, mais on fait partie de la même équipe. Une fois sorties de la piste on est capables de s'encourager l'une et l'autre. Sur le 400 m haies nous ne sommes pas la course que les gens regardent d'habitude mais nous l'avons rendue très intéressante, ça fait plaisir de faire partie de cela". La nouvelle championne olympique souligne aussi l'impact de son nouvel entraîneur Bob Kersee dans ce titre. Son apport est "surtout mental. Ce sont ses 11e Jeux olympiques en tant que coach, il fait partie du paysage depuis longtemps, il savait exactement ce qu'il me faudrait pour m'amener à cette performance. Je pense qu'il a changé ma perspective sur ma façon d'aborder la course, je lui dois beaucoup. On avait commencé à discuter en 2019, il a vu quelque chose de différent en moi par rapport aux autres. Notre relation va beaucoup plus loin que la piste, il est vraiment une belle personne. Avant lui, je courrais à l'instinct, désormais on trouve ce qui est le mieux pour moi."  Quand à Dalilah Muhammad, elle se dit très fière de sa 2e place. "Ca fait quelques années que je cours désormais, et je suis très fière de ma deuxième place. C'est sûr que ramener l'argent en battant le record du monde procure des émotions diverses, mais je ne vois pas les choses comme ça". ""Sydney (McLaughlin) et (Femke) Bol ont des fins de course incroyables, comme j'étais sur un couloir extérieur j'ai voulu partir vite, c'était l'une des cartes que je pouvais jouer",  explique-t-elle encore. "Je savais que j'en avais les moyens, donc pourquoi pas? Je pense que beaucoup de gens espéraient un record du monde, moi y compris, après avoir vu la course des hommes hier et toutes les autres courses rapides jusqu'ici. Je savais que la course serait très rapide, j'avais hâte de participer à cette folie, d'en faire partie et de bien y figurer". (Belga)

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