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Jennifer sauve son club de basket en pleine crise mais un nouvel obstacle surgit: "Il nous faut du renfort"

Au plein cœur de l’épidémie, le petit club de basket-ball de Miavoye dans la commune d'Onhaye (province de Namur) a bravé les difficultés et relevé les obstacles qui s’opposaient à lui et a réussi à garder le cap durant la tempête Covid-19. "Toute l’ancienne direction a arrêté donc j’ai repris le club en juin pour qu'il ne s’écroule pas" raconte Jennifer Dezutter, la nouvelle présidente de ce petit club de village. "Le BC Basket Miavoye a des équipes de jeunes qui va des Babys Basket aux U14. Les jeunes s’entrainent deux fois par semaine en plus du match du week-end contre d’autres équipes de la province de Namur."

Une mauvaise surprise attendait Jennifer et ses collègues qui s’étaient vues assurés par l’ancienne direction que tout était en règle. La réalité était tout autre : "En reprenant la trésorerie, on s’est aperçu que les comptes étaient négatifs."

Loin de se décourager, les nouvelles venues ont redoublé d’ingéniosité pour remettre la trésorerie du club à flot. "On a participé au challenge 'J’me bouge pour mon club' et on a eu les 1000 euros (récompense obtenue si le club arrive à cumuler 1000 km de course à pied répartis entre minimum 50 personnes, ndlr). On a dû augmenter un petit peu les cotisations annuelles de 20 euros. On a vendu des objets avec le logo du club, on a fait un marché du terroir et on a vendu des lasagnes. Ça a super bien fonctionné, des parents en ont vendu 300 rien qu’à eux seuls."

L’élan solidaire a largement été suivi au sein de ce club où à peine 40 enfants pratiquent leur sport favori. "C’est un club très familial. Quand on le pouvait, on faisait des repas, par exemple pour la Saint-Nicolas. Tout le monde parle avec tout le monde, les grands enfants s’occupent des plus petits. Tout le monde aime bien ce club."

Aujourd’hui, malgré la pandémie, le club qui ne compte que des équipes de jeunes s’est sauvé financièrement. Malheureusement, les problèmes ne sont pas finis pour autant. "Tout ça nous a pris beaucoup d’énergie et nous a usés" raconte la présidente qui annonce que "la secrétaire et la trésorière ont décidé d’arrêter à la fin de la saison."

Le risque engendré par ces départs est la disparition pure et dure du petit club. "Légalement il faut qu’il y ait minimum les trois postes de président, secrétaire et trésorier qui soient occupés sans quoi le club ne pourra plus exister" déplore Jennifer Dezutter. "On a réussi à trouver une personne pour s’occuper de la trésorerie mais on cherche encore du renfort pour le poste de secrétaire." conclut la présidente qui lance ses dernières bouteilles à la mer.

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