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JO-2018: Un premier cas de dopage confirmé à Pyeongchang

Le patineur de vitesse japonais Kei Saito, spécialiste du short-track, est le premier cas officiel de dopage des JO-2018, a annoncé mardi le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi de l'affaire.

"Kei Saito a été testé positif à l'acétalozamide, un produit diurétique considéré comme masquant, durant un test hors compétition", précise le TAS qui indique que le sportif a accepté d'être "provisoirement suspendu" et a quitté le village olympique.

Saito, 21 ans, avait participé samedi au 1500 m et était prévu comme remplaçant sur le relais 5.000 m messieurs ce mardi. Il devient le premier Japonais pris pour dopage lors de Jeux d'hiver.

"Aucun des résultats enregistrés pendant les Jeux n'a été affecté", précise le TAS dans son communiqué. Le comité national olympique japonais (JOC), qui n'a pas encore réagi officiellement à ce cas, a toutefois fait savoir qu'il tiendrait une conférence de presse à la mi-journée à Pyeongchang.


"Je veux prouver mon innocence"

Le sportif, auditionné le 12 février par le TAS, a accepté d'être "provisoirement suspendu" et il a d'ores et déjà quitté le village olympique, selon le TAS. "Je veux me battre pour prouver mon innocence", a fait savoir le patineur dans un communiqué. "Je suis extrêmement surpris. Je n'ai jamais pris de produits dopants et n'ai donc jamais eu l'intention de les cacher. Aucune substance interdite n'a été détectée lors d'un test que j'ai effectué le 29 janvier (juste avant de partir pour les JO, ndlr)", ajoute Saito.

"C'est donc faux de penser que j'ai pu prendre volontairement des produits. La seule possibilité est que j'ai accidentellement et inconsciemment mis une substance interdite dans ma bouche", avance-t-il. Bien entendu, Saito n'a pas le droit non plus de participer à la moindre compétition en dehors des JO tant que son cas est à l'étude pour sanction par le TAS. Le patineur indique également qu'il a préféré quitter le village et accepter cette sanctions provisoire afin d'éviter de causer "des soucis aux autres membres de l'équipe qui participent aux JO".

Durant les Jeux olympiques, les contrôles antidopage relèvent de l'Autorité indépendante des tests antidopage (ITA), une nouvelle structure dirigée par l'ancienne ministre française des Sports Valérie Fourneyron. Pendant les Jeux, les cas positifs tombent sous la juridiction du Tribunal arbitral du Sport et lui sont transmis directement.

Le TAS est habituellement basé à Lausanne en Suisse, mais est délocalisé à Pyeongchang pour l'occasion. C'est la deuxième fois de l'histoire que le TAS est délocalisé ainsi, après les JO de Rio en 2016.


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