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Plus ancienne épreuve olympique du ski alpin, le combiné va devenir à partir des Jeux Olympiques d'hiver 2026 de Milan une épreuve en double unissant un descendeur et un slalomeur, a annoncé le Comité international olympique mardi (CIO).
"Cette fois il s'agira d'un combiné par équipes avec deux spécialistes, l'un des épreuves de vitesse et l'autre des épreuves techniques", plutôt qu'un même skieur démontrant sa polyvalence en enchaînant les deux courses, a expliqué à la presse Kit McConnell, le directeur des sports du CIO.
L'instance olympique entérine ainsi la proposition de la fédération internationale de ski, qui "adoptera le même format dans ses propres événements (...) dans les prochaines saisons, en amont des Jeux", a précisé le responsable.
Cette modification change la nature même du combiné alpin, inventé en 1932 par les Suisses de Wengen pour départager les as de la vitesse et les virtuoses des piquets, et première épreuve alpine à entrer aux JO quatre ans plus tard à Garmisch-Partenkirchen.
Mais s'il reste un spectacle unique dans le cirque blanc, en envoyant les mêmes concurrents sur des lattes de 2,15 m puis d'1,60 m, le combiné s'avère contraignant pour les organisateurs, peu lisible pour le grand public, et désuet face à la spécialisation croissante à haut niveau, avec un nombre d'engagés en dégringolade.
Il a donc disparu du calendrier de la Coupe du monde depuis 2020, au prétexte de séparer spécialistes de la vitesse et de la technique en temps de pandémie, ne laissant que les championnats du monde et les Jeux pour s'y mesurer.
Parés d'or aux JO 2022 de Pékin, l'Autrichien Johannes Strolz et la Suissesse Michelle Gisin demeureront donc les derniers polyvalents sacrés en individuel, alors que le Français Alexis Pinturault et l'Italienne Federica Brignone en seront les derniers champions du monde avec la formule historique.