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Mondiaux de para athlétisme : le relais universel ne réussit pas aux Bleus

Epreuve phare de dimanche matin aux championnats du monde de para athlétisme de Paris, le relais universel 4x100 m a tourné court pour l’équipe de France, éliminée en série alors qu’elle ambitionnait une finale.

"La finale, je pense qu’on l’avait dans les pattes. On a fait de très bons chronos il y a 10 jours en test, on était en 48 sec 5/100", a regretté Julien Casoli, qui courait pour la catégorie fauteuil, après la course. En signant un chrono de 50 sec 45/100, à plus d’une seconde et demi des Japonais, derniers qualifiés au temps, les Français se sont privés d’un nouvel espoir de médaille.

- Erreurs de transmission -

Des problèmes dans les transmissions, notamment lors du relais entre Mandy François-Elie et Julien Casoli ont plombé les Bleus. "Je ne l’ai pas vue, je pars à l’arrache, vraiment en retard. En plus, elle me tape la main après, donc c’est la catastrophe", a confirmé Casoli.

L’échec est avant tout collectif, selon Tiffany Logette-Lods qui a lancé le relais (catégorie déficients visuels): "Ce n’est pas plus l’un que l’autre. C’est avant tout nous tous, le collectif. On n’a pas eu beaucoup d’entrainements tous ensemble. Dans tous les cas, on reste ensemble."

Des difficultés qui s’expliquent aussi par la disqualification à la dernière minute de Yasser Musanganya. La veille, le Français, recordman de France sur 100 m en catégorie T54 (fauteuil), a été disqualifié pour un retard en chambre d’appel avant sa demi-finale sur la distance.

Une erreur qui a obligé Julien Casoli à le remplacer. "A la base, je suis remplaçant. Je n’ai pas forcément travaillé ça comme Yasser", a-t-il reconnu après l’élimination.

Le relais universel 4x100 m, épreuve attendue et plébiscitée par le public, regroupe à la fois les genres (deux hommes et deux femmes) et les handicaps (un déficient visuel, un amputé, un infirme moteur cérébral et un athlète fauteuil, dans cet ordre).

- Métais et Keita en finale du 400 m -

Alors que les Bleus ont récolté deux de leurs quatre médailles de bronze en saut en longueur, Angelina Lanza n'a pu faire mieux Créditée d'un saut à 5,25 m, elle s'est retrouvée à 40 centimètres du podium, et à presque un mètre du nouveau record du monde établi par l’Equatorienne Kiara Rodriguez en 6,23 m.

Seule éclaircie de la matinée pour les Bleus, la qualification pour la finale du 400 m T13 (déficience visuelle ne nécessitant pas de guide en course) de Nantenin Keita et Alice Métais.

Troisième de sa série après un temps de 59 sec 11/100e, Nantenin Keita a bien lancé sa course avant de perdre de la vitesse dans la dernière ligne droite, suffisant néanmoins pour se qualifier.

Dans l’autre série, Alice Métais, 4e, a longtemps cru être éliminée avant d'être repêchée grâce à un chrono de 1 min 02 sec 61/100, son record personnel sur cette épreuve.

"Je viens d’être chamboulée par pleins d’émotions", a confié Métais, les yeux encore embués après la course. "Je passe la ligne en étant déçue et persuadée que ça ne passe pas pour la finale. J’étais sûre de moi, jusqu’à ce que la deuxième course se termine et que j’apprenne que je suis qualifiée !"

Également engagée sur la série d’Alice Métais, Célia Terki a terminé 5e, hors chrono pour la finale qui se disputera lundi en soirée.

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