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Lewis Hamilton pourrait être champion dès ce weekend: découvrez les scénarios possibles

Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes), qui compte 64 points d'avance au classement des pilotes, sera champion du monde de F1 au Grand Prix du Mexique dimanche s'il marque 14 points de plus que son équipier finlandais Valtteri Bottas.

Il sera donc titré:

- s'il gagne et s'adjuge le point du meilleur tour en course et que Bottas ne se classe pas mieux que 4e,

- s'il gagne et que Bottas ne se classe pas mieux que 5e, même si le Finlandais prend le point du meilleur tour en course,

- s'il est 2e, avec ou sans le point du meilleur tour en course, et que Bottas ne se classe pas mieux que 8e sans prendre ce point supplémentaire,

- s'il est 3e avec le point du meilleur tour en course et que Bottas ne se classe pas mieux que 9e,

- s'il est 3e et que Bottas ne se classe pas mieux que 10e sans prendre le point du meilleur tour en course.

Si Hamilton terminait la saison avec le même nombre de points que Bottas, il serait sacré grâce à son plus grand nombre de victoires (le Britannique en compte neuf et le Finlandais trois alors qu'il reste quatre courses à disputer).

Bottas en embuscade

Après un début de saison qui l'a vu remporter deux des quatre premiers Grands Prix, le Finlandais a sérieusement marqué le pas, ne gagnant plus jusqu'à Suzuka le 13 octobre.

Avant le Mexique, il ne compte que trois victoires pour neuf à son équipier. Il peut aussi être encore mathématiquement rattrapé par Charles Leclerc, Sebastian Vettel et Max Verstappen, lancés à ses trousses. Avec le titre des constructeurs déjà en poche et personne d'autre que ses propres hommes encore en lice chez les pilotes, Mercedes affirme par ailleurs qu'il n'y aura pas de consigne d'équipe.

"Nous savons que les quatre dernières courses ne vont pas être faciles et nous nous attendons à ce que Mexico soit la plus difficile", souligne aussi Toto Wolff, le patron des Flèches d'argent. Les Ferrari et les Red Bull sont généralement en forme sur le circuit Hermanos Rodriguez, tracé dans la capitale mexicaine et le plus haut de la saison à près de 2.300 mètres.

"Courir à une telle altitude a un impact sur le comportement de la voiture. On essaie d'avoir un appui maximum mais comme nous sommes très hauts par rapport au niveau de la mer, l'air est beaucoup moins dense et les voitures ont peu d'appuis", explique Sebastian Vettel. Les moteurs également ne fonctionnent pas à plein régime, l'oxygène se raréfiant.

Verstappen pour un triplé ?

Les Ferrari connaissent une bien meilleure deuxième partie de saison et ont remporté trois des cinq dernières courses entre Charles Leclerc (2) et l'Allemand (1), pour deux aux Mercedes. Au Mexique l'an dernier, elles avaient terminé deuxième (Vettel) et troisième (Räikkönen).

Leurs pilotes actuels luttent pour être le mâle alpha au sein de la Scuderia. Leclerc, arrivé cette année, est actuellement troisième au championnat, devançant Vettel, cinquième, de onze points seulement.

Red Bull reste, elle, sur deux victoires consécutives à Mexico avec Max Verstappen. Les monoplaces anglo-autrichiennes avaient même trusté les deux premières places sur la grille en 2018, même si Daniel Ricciardo (maintenant chez Renault) avait abandonné en course. Le jeune Néerlandais ne s'attend pas à pareil résultat cette fois, estimant que les Mercedes et les Ferrari ont un avantage trop grand en terme de puissance sur son moteur Honda.

Quatrième au classement provisoire du championnat du monde à égalité de points avec Vettel (212), il peut toutefois encore espérer monter sur le podium final de la saison. Son coéquipier, le Thaïlandais Alexander Albon, fait forte impression depuis qu'il a remplacé le Français Pierre Gasly. Depuis ses débuts chez Red Bull au GP de Belgique fin août, il a marqué plus de points (48 à 31) que l'illustre Verstappen, contraint deux fois à l'abandon alors qu'Albon a terminé à chaque fois dans les points, échouant au pied du podium au Japon

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