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Flèche Wallonne: une "classique qui fait rêver" Cosnefroy, deuxième

Deuxième de la Flèche Wallonne, le Français Benoît Cosnefroy a d'autant plus goûté son premier podium dans une classique que celle-ci le "fait rêver", s'est livré le puncheur d'AG2R.

"C'est une arrivée où tout le monde se donne à 100%, on voit tous les coureurs qui arrivent dans un état de fatigue extrême", apprécie celui qui a porté le maillot à pois pendant 15 jours sur le Tour de France. "C'est une classique qui me fait rêver et être sur le podium, je vais l'apprécier".

Le puncheur, qui n'aime rien davantage que les courtes montées raides, comme celles du parcours du championnat du monde espoirs 2017 qui l'avaient couronné à Bergen (Norvège), ou le mur final de Rocamadour où il s'est imposé début août lors de la Route d'Occitanie, avait coché la Flèche Wallonne bien avant le tourbillon du Covid-19.

"C'était une course qui était mon objectif en début de saison, a confié le Français. Avec cette année exceptionnelle, c'était compliqué d'arriver ici avec la certitude d'être bien. (Ce podium) représente beaucoup, c'est l'une des plus belles classiques pour moi".

"Je n'avais pas les garanties que mes jambes tiennent mais j'étais concentré et j'ai tout donné, livre le Normand. J'ai géré la montée en étant à l'avant pour ne pas me faire surprendre et être maître de ma montée, ne pas la subir en étant bloqué par des adversaires".

Un choix tactique ambitieux qui lui a permis de signer son premier podium au niveau World Tour, moins de deux semaines après un Tour de France qui l'a révélé aux yeux du grand public avec sa série de 15 jours dans le maillot à pois.

Sorti de cette Grande boucle particulièrement usante, Cosnefroy a fait des "petites sorties" avec l'objectif de "ne pas relâcher la pression en cette fin de saison": "Il ne me reste pas longtemps à tenir", observe-t-il.

Encore moins depuis l'annulation de sa dernière échéance: l'Amstel Gold Race prévue le 10 octobre. Sa dernière course en 2020 pourrait donc être Liège-Bastogne-Liège dimanche. Une victoire française dans la Doyenne est attendue depuis quarante ans et un succès de Bernard Hinault sous la neige en 1980.

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