Wout van Aert s'est montré très calme à deux jours du départ du Tour de France, où il devra épauler Primoz Roglic et Tom Dumoulin au sein de la formation Jumbo-Visma. "Nous avons discuté de la tactique il y a longtemps", a-t-il déclaré jeudi. "Je suis ici pour protéger mes leaders et je suis entièrement derrière cette décision. Cela ne mérite pas d'être discuté."
Malgré ses quatre victoires depuis début août, 'WVA' gardera son rôle prédéfini au sein de l'équipe néerlandaise. "Quand nous avons discuté de la tactique il y a plusieurs mois, j'espérais être au top de ma forme. Le fait d'avoir gagné quatre fois (Strade Bianche, Milan-Sanremo, une étape du Dauphiné et le contre-la-montre du National, ndlr) ne change rien. L'objectif est toujours d'avoir le maillot jaune à Paris. Je suis entièrement derrière cette décision et je suis tout autant motivé à l'idée d'aider que de jouer ma propre carte."
Le remplacement de Steven Kruijswijk, 3e en 2019, par Amund Grondahl Jansen, n'a rien changé. "Cela ne me donnera pas davantage de libertés. Tactiquement, cela modifie un peu la donne car Amund travaillera davantage sur le plat qu'en montagne. Tony (Martin, ndlr) sera le premier à rouler sur les portions planes, ce sera ensuite au tour d'Amund ou au mien. Et oui, je vais sûrement aider quand la route s'élève mais ne faites pas de moi un grimpeur non plus."
Caleb Ewan a fait de Wout van Aert le principal concurrent de Peter Sagan au maillot vert du classement par points. "Non, je ne suis pas d'accord", a répliqué le Belge. "Cela nécessite une approche particulière. Je ne vais pas soudainement me lancer dans les sprints intermédiaires. Nous visons le jaune avec l'équipe. Peut-être qu'à l'avenir, le maillot vert pourrait être envisageable, mais ce n'est pas du tout à l'ordre du jour cette année."
La première étape, avec un profil accidenté avant la finale plate de 30 kilomètres, pourrait convenir à Wout van Aert. Une victoire permettrait au Belge de porter le maillot jaune tant convoité par ses équipiers slovène et néerlandais. "La première étape est toujours très nerveuse et le but reste de passer la première semaine de course sans encombre, d'accompagner nos leaders. Normalement, c'est mon travail de les protéger. Je n'ai même pas encore bien regardé le roadbook, je ne sais pas si l'étape me convient vraiment."

