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Et si les bocaux consignés étaient l'avenir de l'emballage de nos aliments? "Il faut juste penser à les ramener!"

Planète avenir se penche ce vendredi sur les emballages alimentaires. Avec une solution parmi d’autres pour protéger la planète : les bocaux consignés. Une coopérative à Rhisnes, près de Namur, propose aux professionnels wallons de les aider à mettre leurs produits en bocaux, avec pour l’instant 100.000 bocaux par an en circulation. 

Dans les rayons des magasins, de nombreux produits alimentaires restent présentés dans des emballages en plastique. "On peut voir tout autour de nous qu'il y a encore beaucoup d'emballages plastiques, c'est pas très écolo…", constate un client que l'on a interviewé. "C'est un problème au niveau de la gestion des déchets, je pense que ça coûte cher à la société, ça pollue", répond une autre jeune femme croisée dans les allées d'un supermarché. 

Comment réduire la présence de ces emballages jetables ? 

Chez "Paysans artisans", près de Namur, on a trouvé une solution : il s'agit des bocaux. Dans les frigos de cette enseigne dédiée aux produits locaux, pas l'ombre d'un plastique. Ici, on trouve des bocaux consignés et de toutes les tailles. Il faudra dépenser 50 centimes pour les petits bocaux et jusqu'à 1€ pour les plus grands ; une somme qui sera rétribuée au client lorsqu'il ramènera le bocal en magasin. "Il faut juste penser à le ramener", note un client. "Si c'est un moyen qui permet d'éviter tout ce qui est pollution, ça mérite cette petite charge mentale en plus."

Un avis partagé par les autres visiteurs de cette enseigne écolo. "C'est mieux d'utiliser des bocaux consignés parce qu'on sait qu'on les réutilise sinon ça s'accumule à la maison, et on doit quand même les apporter aux bulles à verre."

Une coopérative pour la mise en bocal

Pour faciliter la mise en bocal, la coopérative "La fabrique Circuit court" met un bâtiment à la disposition des professionnels wallons. Le jour de notre reportage, Anne était occupée à préparer des plats asiatiques. Pour son tout nouveau service traiteur, elle a opté pour les bocaux. "C'est intéressant parce qu'on sait les réutiliser d'une façon ou d'une autre, et que l'aluminium est légèrement, voire beaucoup, néfaste pour la santé", explique-t-elle en remplissant de ses gourmands mets ses pots. "Ça permet aussi de diminuer les dépenses."

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La coopérative propose à Anne différents modèles. Ils coûtent aux professionnels 15 à 35 centimes, lavage compris. Un emballage jetable classique coûte en moyenne 15 centimes. "C'est pour permettre aux petits producteurs artisanaux de la région – on ne parle pas ici de grosses brasseries – de rentrer dans un système vertueux", explique Benoît Dave, de la coopérative "La fabrique Circuit court". 

La cuisinière peut également profiter du matériel, comme une capsuleuse vapeur ou un stérilisateur mutualisé. Ce dernier est rempli, à l'aide de Geoffroy, assistant qualité pour l'organisme Diversiferm. "On met le tuyau d'eau chaude, on monte à 115 degrés pendant 90 minutes et on refroidit", indique-t-il.

Les bocaux seront ensuite prêts à la vente. Des services et des locations payables à la journée, qui profitent aux plus petits. 

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Actuellement, 100.000 bocaux sont gérés par la coopérative. L'objectif futur : atteindre 300.000 pièces en circulation… Et au plus vite. 

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Commentaires

2 commentaires

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  • On croirait qu'ils ont découverts le saint Graal,ces consignes se faisaient déjà il y a 40 ou 50 ans donc ce n'est pas une nouveauté,les bouteilles étaient aussi consignés

    Alain Schmit
     Répondre
  • cela existait dans les année passée jusque les année 70 puis les ECOLO ont dit qu'il fallait prendre du platique que cela etait plus propre et maintenant ont est dans la m---e avec les conneries et les TAXES en plus

    Daniel Spooren
     Répondre