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Après la tragique perquisition de Lodelinsart, la question des équipements est débattue au sein de la police

La police essaie de tirer les bons enseignements après la tragique perquisition de Lodelinsart qui a causé la mort d'un policier des unités spéciales et les blessures de deux autres membres du groupe. La question des équipements des policiers au moment de la perquisition est débattue au sein de la police. 

Avant chaque intervention, les équipes des unités spéciales évaluent les risques et optent pour un certain type d'équipement en fonction de l'intervention. D'après une source proche de l'enquête, les policiers étaient équipés de gilets pare-balles de classe 3, d'un bouclier balistique et d'un casque balistique. À priori, c'est l'équipement le plus cohérent pour ces interventions. 

Un élément semble avoir fait défaut: le gilet pare-balles. Il est équipé d'une plaque à l'avant et d'une autre à l'arrière et d'après nos informations, le policier tué a reçu une balle, au niveau latéral, qui a touché une artère. Une évaluation de la trajectoire des tirs et des éventuels ricochets doit avoir lieu. 

Outre le policier tué, deux autres membres des unités spéciales ont été blessés, dont l'un grièvement. On nous informe qu'il aurait reçu une balle au niveau de colonne vertébrale et qu'il serait paralysé des deux jambes. 

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