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Après une première alerte à la bombe ce mardi matin à l'école de la Sainte-Union à Tournai, une seconde alerte a été lancée cet après-midi sur le site de l'hôpital Notre-Dame de Tournai. L'auteur de la seconde alerte a été appréhendé. Dans les deux cas, il s'agissait de fausses alertes.
Une alerte à la bombe a été lancée mardi vers 16h30 concernant l'hôpital Notre-Dame de Tournai, dépendant du ChWapi, le Centre hospitalier de Wallonie picarde. Le quartier a rapidement été sécurisé et les services de police de la zone du Tournaisis, appuyés par une équipe canine de la police fédérale, sont intervenus.
"L'hôpital n'a pas été évacué. Les fouilles ont été arrêtées vers 17h45. L'auteur de l'appel, un adulte, a été identifié et interpellé par les forces de l'ordre", a indiqué peu après 18h00 Paul-Olivier Delannois, bourgmestre de Tournai.
L'auteur de l'appel, un patient du service psychiatrie de l'hôpital, a utilisé un GSM qui a rapidement été tracé par les forces de l'ordre, a appris Belga à bonne source. Le parquet de Tournai n'a pas souhaité communiquer concernant cette interpellation ni les faits qui se sont déroulés en matinée.
Mardi matin, une première alerte à la bombe a en effet nécessité l'évacuation de l'école de la Sainte-Union, située le long de la chaussée de Douai à Tournai. Dans la foulée, la proche école de l'ITMA a aussi été évacuée. Tous les étudiants et le personnel enseignant ont été regroupés dans le hall des sports de la ville de Tournai, situé à une centaine de mètres des deux institutions. "La fouille des lieux s'est également avérée négative", a indiqué le bourgmestre de Tournai. Après la fouille des locaux, les élèves des deux écoles ont pu rejoindre leurs bâtiments respectifs.
