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L'annonce de la visite du pape François en Belgique en 2024 constitue pour notre pays une "chance unique" pour les victimes de violences sexuelles au sein de l'Église de "recevoir la reconnaissance qu'elles demandent depuis si longtemps", espère Hannelore Goeman, la présidente de la commission spéciale du Parlement flamand sur les abus sexuels dans l'Église et dans les institutions flamandes.
Elle attend que le pape présente "des excuses formelles pour toutes les souffrances qu'elles ont dû supporter tout au long de leur vie." "Quand j'écoute les récits présentés au sein de la commission spéciale, quand j'entends les témoignages des victimes, beaucoup recherchent la reconnaissance. Je cherche une Église qui admet qu'elle a trop longtemps détourné, balayé le regard. Les abus mis sous le tapis ont simplement laissé les victimes à leur sort", déclare Hannelore Goeman.
Selon la députée flamande Vooruit, la visite papale est une excellente occasion pour le pape de présenter des "excuses formelles" aux victimes.
