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Procès des attentats de Bruxelles: 3 accusés ne comparaissent pas, dénonçant à nouveau leurs conditions de transfert

Salah Abdeslam, Bilal El Makhoukhi et Ali El Haddad Asufi ne comparaissent pas à l'audience de reprise du procès des attentats du 22 mars 2016, mardi, à la cour d'assises de Bruxelles. Leurs avocats ont affirmé que leurs conditions de transfert posent encore problème, malgré l'ordonnance rendue par le juge des référés le 29 décembre dernier, qui enjoint l'État belge à cesser les fouilles à nu systématiques des accusés détenus.

Salah Abdeslam voulait comparaître à l'audience, selon son avocate, mais les policiers l'ont à nouveau fouillé à nu et contraint à faire des génuflexions pour explorer ses parties intimes. "Visiblement, l'État belge ne se conforme pas à la décision", a déclaré Me Delphine Paci. Me Nicolas Cohen, conseil de Bilal El Makhoukhi, et Me Jonathan De Taye, conseil d'Ali El Haddad Asufi, ont fait le même récit.

"On a juste dit à mon client : 'c'est le protocole'. Il n'y a pas eu de justification de la fouille à nu", a affirmé Me Cohen. Le 29 décembre dernier, le tribunal civil de Bruxelles, siégeant en référé, a rendu une ordonnance qui conclut que les fouilles à nu quotidiennes imposées aux accusés détenus du procès des attentats du 22 mars 2016, lors de leur transfert de la prison au palais de justice, sont dégradantes. Il a enjoint l'État belge à faire cesser cette pratique sous peine d'être condamné à payer des astreintes de 1.000 euros par infraction constatée.

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