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La cour d'appel de Liège a entendu lundi les explications des différents prévenus au procès "Pharmaceutica", une importante affaire de trafic de produits stupéfiants importés de Colombie. Un des prévenus, qui avait hébergé des chimistes colombiens à Werbomont, a contesté son rôle de dirigeant pour ne reconnaitre qu'une participation logistique.
L'affaire "Pharmaceutica" concerne un trafic international de cocaïne, qui arrivait de Colombie et transitait par les ports d'Anvers ou de Rotterdam. L'organisation criminelle aurait potentiellement importé 15 tonnes de cocaïne. La drogue était transformée et conditionnée dans des laboratoires de Ferrières et Modave.
David C., un habitant d'Aywaille, avait été condamné à neuf ans de prison et à une confiscation de 382.765 euros. Il n'était pas considéré comme dirigeant, mais il aurait tenu un rôle utile au départ d'un manège qu'il gérait à Werbomont. Ce prévenu a de nouveau contesté son rôle de dirigeant, mais il a confirmé avoir apporté un rôle logistique.
"J'ai été pris dans un engrenage que je n'ai pas initié et j'ai mis à disposition un dépôt, où j'ai constaté ensuite que de la drogue a été déposée. Mais je n'ai apporté qu'une aide logistique, car j'ai été mis sous pression par cette organisation. J'étais dépassé. J'ai bien pris en charge des chimistes colombiens pour les loger."
Ce prévenu a confirmé son amitié avec Dries L., un autre prévenu principal. Mais selon lui, ils n'auraient jamais parlé ensemble des activités de l'organisation criminelle.
Le réquisitoire aura lieu mardi.
