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Une tornade détruit 40 bâtiments en province d'Anvers: "La commune et les pompiers travaillent dur"

Les communes de Wavre-Sainte-Catherine et Putte, en province d'Anvers, ont été frappées ce mercredi 3 janvier par des vents violents s'apparentant à une tornade. Plusieurs habitations ont été endommagées.

"Il faisait soudainement nuit noire. Ça a commencé à souffler. Un bruit affreux. Je pensais qu'il s'agissait d'une énorme tempête de grêle", confie Annemie une habitante. Au total, quarante bâtiments ont été endommagés. Des morceaux de toiture se sont envolés, une vaste serre a été détruite, plusieurs abris de jardins ont été balayés par le vent et le cimetière de Putte aussi a subi des dégâts, a indiqué la police locale. Deux maisons ont été déclarées inhabitables et leurs résidents ont trouvé refuge chez des proches. Certaines rues ont également été momentanément fermées mercredi soir, le temps que les services communaux évacuent les débris.  

"La commune et les pompiers travaillent dur. Le service communal reprend le déblaiement des rues et des alentours où ils s'étaient arrêtés hier. Les pompiers se rendent sur place pour voir si des choses sont nécessaires et si des mesures de sécurité sont encore nécessaires", explique le bourgmestre de Putte, Peter Gysbrechts à VTM.

Les bourgmestres de Wavre-Sainte-Catherine et de Putte se sont réunis ce jeudi pour évaluer l'ampleur des dégâts causés par la tempête et discuter de la marche à suivre. Une ligne d'information à destination des habitants concernés a été ouverte. Ceux-ci peuvent l'appeler pour poser leurs questions, notamment concernant les assurances. Il est néanmoins préférable de s'arranger au préalable avec les assurances, précisent les communes. Ces dernières affirment ne pas savoir si la tempête sera reconnue comme catastrophe naturelle. "Si des dégâts ne sont pas couverts par votre assurance, vous pouvez les déclarer au fonds des catastrophes", conseillent-elles. "Plus, il y aura de déclarations, plus la tempête aura de chances d'être reconnue en tant que catastrophe naturelle".

Si le gros des travaux de déblaiement s'est terminé mercredi soir, les opérations se poursuivaient toutefois aujourd'hui. La ville voisine de Malines et le SPF Intérieur ont proposé leur aide, mais celle-ci n'a pas été jugée nécessaire dans l'immédiat. Les deux communes touchées ont par ailleurs émis un avertissement concernant l'éventuelle présence d'amiante dans certains débris, comme les tôles ondulées et les ardoises. Elles invitent donc la population à prendre les précautions nécessaires en cas de manipulation de tels débris et précisent que les petites quantités de déchets contenant de l'amiante peuvent être déposées dans le parc de recyclage, alors que les plus gros volumes doivent être ramassés par un collecteur d'amiante agréé ou par l'intercommunale de gestion des déchets Ivarem.
 

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