Partager:
Les précipitations importantes et les températures froides constatées en avril ne font pas les affaires du secteur de la construction. De nombreux projets accusent du retard, de trois à quatre semaines en moyenne, selon un tour de table effectué par l'organisation flamande Bouwunie.
L'impact est évidemment plus important sur les entrepreneurs actifs dans des travaux d'extérieur comme les interventions sur les toitures ou les façades. Huit sur dix affirment ainsi rencontrer plus de difficultés que d'habitude. Leur planning est chamboulé, avec des retards moyens de trois à quatre semaines, mais qui peuvent s'élever à huit semaines dans certains cas. Les entrepreneurs doivent par ailleurs placer leurs ouvriers en chômage temporaire, et voient ainsi leur chiffre d'affaires baisser.
D'après Bouwunie, les jours de gel ont aussi été plus nombreux cet hiver que les hivers récents.
"Les entreprises mettent tout en œuvre pour combler leur retard, mais il n'y a que 24 heures dans une journée. Les clients doivent donc s'armer de patience", commente l'organisation sectorielle. Elle nuance les difficultés actuelles en précisant que les hivers étaient encore plus rudes dans un passé un peu plus lointain. "Il ne faut donc pas dramatiser."