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Amnesty International a exposé mercredi, entre 18h00 et 19h00, les portraits de personnes iraniennes disparues devant l'ambassade d'Iran, située sur l'avenue Franklin Roosevelt à Ixelles. L'action a été organisée à l'occasion du Nouvel An persan.
Des centaines de pancartes ont été plantées au bord de la route, chacune représentant les visages de personnes iraniennes emprisonnées ou exécutées. "Cette année encore, les proches des défenseurs iraniens des droits humains et d'autres personnes détenues arbitrairement devront fêter l'événement en l'absence d'un membre de leur famille, tout comme les proches des victimes de la répression iranienne, dont la liste ne cesse de s'allonger", déplore Amnesty International dans un communiqué de presse.
"Il s'agit notamment de défenseurs iraniens des droits humains, tels que la lauréate du prix Nobel, Narges Mohammadi, et l'activiste Vahid Afkari", précise l'organisation. Amnesty International cite également des personnes tuées par les autorités iraniennes lors des manifestations de 2019, 2022 et 2023.
"Des personnes ont aussi été exécutées sur la base d'accusations vagues telles que la propagation de la "corruption sur terre" et pour des crimes liés à la drogue", ajoute l'organisation. "En multipliant les exécutions, les autorités iraniennes montrent leur mépris pour le droit à la vie. Elles sont prêtes à aller extrêmement loin pour limiter les critiques et les manifestations pacifiques", conclut Amnesty International.
