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La ministre socialiste des Pensions et l'Intégration sociale, Karine Lalieux, était l'invitée de 7h50 au micro de Loïc Parmentier sur Bel RTL Matin. Elle est revenue sur l'accord sur le contrôle budgétaire qui a pu être conclu jeudi soir, à la Chambre. Dans les négociations, Karine Lalieux a notamment accepté des mesures sur la remise à l'emploi des chômeurs. Elle a tout d'abord rappelé que "l'emploi a augmenté, donc on voit que les travailleurs et demandeurs d'emploi ont envie de travailler. Aujourd'hui, on a créé 200.000 emplois, 5 millions de personnes sont au travail, mais on dit qu'il faut accompagner ces personnes."
Les mesures décidées ont-elles pour but de contrôler de manière plus stricte les chômeurs ? "Non", répond-elle d'emblée. Elle cite un exemple : la barrière linguistique entre Flandre et Wallonie. "Si des employeurs ont envie d'engager des personnes de l'autre côté de la frontière, sans que celles-ci soient bilingues, on va soutenir ça", appuie-t-elle.
De cette manière, cela va inciter les demandeurs d'emploi à pouvoir accepter plus facilement un travail. "La personne au chômage ne pourra plus refuser un travail si c'est un métier qui lui convient et un métier de qualité", assure Karine Lalieux.
La ministre socialiste des Pensions a aussi souhaité "responsabiliser les employeurs" qui, aujourd'hui, utilisent un peu trop facilement souvent le chômage économique. "On va faire payer une partie du chômage économique à l'employeur pour soutenir le travailleur." Cela afin de responsabiliser le travailleur, mais aussi de "co-responsabiliser" l'employeur "pour arriver à un taux d'emploi de 80%."
Accompagner... oui, parce qu'on a fabriqué des générations d'assistés