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Ce mardi, le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet était l'invité du 7h50 de Martin Buxant sur Bel RTL Matin.
Ce soir aura lieu un Conseil des ministres dédié grandement à l'Énergie. Pour l'écologiste et Vice-premier ministre Georges Gilkinet, ce conseil sera l'occasion de donner "une vision énergétique au pays". "On va fermer 5 réacteurs nucléaires, même si on va en prolonger deux pour 10 ans", explique-t-il. "Il faudra aussi essayer de régler l'affaire des déchets nucléaires, on aura les moyens pour les gérer, car Engie va mettre 15 milliards sur la table pour cela".
En effet, si l'énergie nucléaire se prolonge, il va bien falloir gérer les déchets qui l'accompagnent. "C'est un héritage difficile pour les générations futures, mais le processus est en cours pour savoir où on va les enterrer. L'Etat va disposer de moyens pour les gérer, mais aussi pour le développement des énergies durables. On veut les multiplier par trois et diviser par trois le nucléaire à terme", explique le ministre de la Mobilité.
Notre journaliste Martin Buxant pose alors la question qu'un écologiste n'aime pas tellement entendre. Était-ce si mal que ça de prolonger une énergie qui ne pollue pas et qui ne produit pas de CO2 ? "Ce que vous décrivez là, c'est le renouvelable !", s'exclame Georges Gilkinet. "Nous nous sommes rendu compte avec la guerre en Ukraine que la prolongation était inévitable, mais l'inévitable, c'est surtout le développement du renouvelable. Le soleil, le vent, l'eau, ça ne coûte rien !"
Si les Belges s'expriment massivement en faveur du nucléaire, l'écologiste tient à nuancer. "Les Belges sont surtout pour une énergie accessible et le nucléaire reste dangereux", dit-il.
Pauvres générations futures ... c'est un peu comme "bombe climatique", ces expressions à la mode qui servent d'arguments quand on n'est à court d'arguments.
Mick Mick