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Six présidents face aux Belges: suivez EN DIRECT le dernier grand débat avant les élections du 9 juin

C'est la dernière ligne droite : les 6 présidents des grands partis francophones se retrouvent dans un ultime débat à quelques jours des élections. Face à Martin Buxant et Christophe Deborsu, ces derniers lanceront leurs dernières forces dans la bataille.

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DIRECT - Six présidents face aux Belges
Avec ou sans la N-VA ?

Pour Défi, Ecolo et le PTB, c'est sans eux, c'est clair. Le PS estime qu'il faut "tout faire pour l'éviter", mais ne dit pas non clairement. 

Le MR estime que mettre une exclusive à la N-VA, c'est irresponsable. Du côté des Engagés, Maxime Prévot rappelle que "l'enjeu est d'arrêter d'être obnubiler par la N-VA et à d'abord travailler sur nos objectifs".

Qui pour être candidat Premier ministre ?

Pour Raoul Hedebouw, "ce serait bien d'avoir un vrai Belge, qui parle les deux langues". Une option que Maxime Prévot n'aime cependant qu'à moitié. 

Georges-Louis Bouchez estime que c'est une "question de fantaisie. Nous voulons juste parler du fond". Une vision que partage "pour une fois" Paul Magnette. 

Jean-Marc Nollet explique qu'il n'ira pas dans un gouvernement s'il n'y a pas les grandes questions écologiques au centre du débat. Quant à François De Smet, il explique qu'il faut un gouvernement fédéral le plus rapidement possible, simplement.

Quatrième thème : quel avenir pour la Belgique ?

Après le 9 juin, il faudra faire des coalitions. Comment les présidents de parti comptent s'y prendre ? Les nationalistes flamands auront sans doute une majorité, la Belgique existera encore ? 

François De Smet : "Oui si les francophones comme monsieur Bouchez continuent de leur faire des mamours"
Jean-Marc Nollet : "La Belgique existera encore car les citoyens veulent continuer à vivre dans ce pays, même au nord"
Paul Magnette : "Oui, mais il faut se battre pour cela, les partis qui proposent déjà à la N-VA de négocier, il ne faut pas faire ça".
Georges-Louis Bouchez : "Oui, mais la Wallonie et Bruxelles doivent se redresser et coupent avec le marasme de la gauche"
Maxime Prévot : "Oui, il n'y a pas de doute. Du reste, personne ne fait des mamours, nous sommes juste lucides".
Raoul Hedebouw : "La réponse, c'est oui. Nous sommes un parti national : flamands, bruxellois, wallons, tous ensemble".

 

Georges-Louis Bouchez répond... à moitié

Attaqué, le président du MR botte en touche. "Je ne vais pas gaspiller du temps de parole pour cela. On se rend compte que de trop nombreux jeunes doublent. Il faut se reconcentrer sur les compétences de base : lire, écrire, compter. Il faut arrêter de les ennuyer avec des charges administratives. Donnons-leur de la confiance, et ne pas continuer le nivellement par le bas".

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Faire confiance aux enseignants

Pour Jean-Marc Nollet estime qu'il faut donner de la confiance à ces enseignants. "Dire qu'il faut tout balayer, comme le MR et le PTB, ce sont les extrêmes qui le disent. L'enjeu est que l'enseignant se sente bien, qu'il soit accompagné. Dans l'enseignement francophone, il est également essentiel qu'il y ait du néerlandais dans les programmes pour l'emploi futur".

Christophe Deborsu revient alors sur la petite phrase du président d'Ecolo. Le MR, extrême ? "Sur ce plateau, c'est un parti qui est à l'extrême. En face, c'est le PTB", note Jean-Marc Nollet.

Raoul Hedebouw demande du "respect" pour les enseignants

"Il y a eu énormément de manifestations des enseignants qui demandent du respect", note le président du PTB. "Il faut les écouter et revoir ce pacte d'excellence. Quand on voit les sanctions prévues dans ce pacte, je ne suis pas d'accord avec ça".

Il estime également que les classes sont trop remplies.

"Le pacte doit être réévaluer"

François De Smet, fort d'une expérience dans l'enseignement, prend le problème à coeur. "Un prof sur trois quitte l'enseignement dans les premières années, c'est énorme. Le pacte doit être réévaluer car toute une série de compétence ont déjà changé en peu de temps, le monde changeant si vite. 

Pour Jean-Marc Nollet (Ecolo), il faut alléger l'horaire pour les jeunes qui commencent, et les plus expérimentés qui terminent, pour que ces derniers puissent aider les plus jeunes qui débutent.

Maxime Prévot, lui, estime qu'il faut ralentir le rythme des réformes. "Ensuite, il faut qu'il y ait un instituteur face à chaque classe, c'est la priorité. La grande majorité des problèmes que l'on connait, elle trouve sa source dans l'enseignement".

Troisième thème : l'enseignement

La pénurie des professeurs est un grand problème, pour Georges-Louis Bouchez, il faut revenir sur le pacte d'excellence. "On a promis aux enseignants d'alléger la charge administrative, ça n'a pas été le cas. Il faut apprendre à respecter ces enseignants. Quand un prof remet des points, il est mis en cause, ce n'est pas acceptable. Il faut leur donner du respect".

En face, le PS estime que les enseignants ont besoin de stabilité. "Les réformes sont presques finies, on ne va pas encore tout chambouler. Il faut du calme et de la sérénité".

Paul Magnette veut la légalisation également

Paul Magnette trouve que le cannabis, c'est "très mal", mais... "Un Belge sur 4 a déjà consommé du cannabis, c'est un fait. On doit porter un message de santé public, mais il faut se concentrer sur les vrais problèmes".

Chacun veut légaliser le cannabis, sauf...

"Il faut choisir ses combats. Si on ne s'attaque plus au cannabis, on pourra s'attaquer à d'autres drogues dures. Cela ramènera également de l'argent dans les caisses de l'état. 

Le seul parti opposé à cette légalisation est le MR de Georges-Louis Bouchez.

Engager des policiers ou changer la législation ?

Pour Raoul Hedebouw, la lutte contre la criminalité incombe également à la justice, pas qu'à la police. "On n'a pas assez parlé de la police de proximité. De plus en plus de commissariat sont fermés et donc dans les quartiers, il n'y a plus de commissariat ouvert".

Faut-il alors légaliser le cannabis ? "Pour nous, oui, cela permettrait de s'attaquer aux drogues dures".

"L'Etat ne fait plus peur aux délinquants"

"Nous avons plus de policiers que tous les pays limitrophes", note Georges-Louis Bouchez. "Nos policiers sont aspirés par des charges administratives. Nous voulons des sanctions lourdes et exécutées surtout. Aujourd'hui, l'Etat ne fait plus peur aux délinquants".

"Le problème n'est pas qu'à Bruxelles", explique le président d'Ecolo. "Il faut une véritable opération mains propres en Belgique, dans le trafic de drogues et d'armes. Quand on veut balayer un escalier, on commence par le haut, il faut inverser la charge de la preuve".

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Deuxième thème : la drogue, ce danger

Comment lutter contre ce fléau ? Maxime Prévot veut plus de policiers. "Les citoyens sont inquiets, l'insécurité augmente, le mal-être se diffuse. Il faut agir en amont, dans les coeurs de quartier. Il est anormal que la prison soit devenue une école du crime", note-t-il.

Du côté du PTB, il faut s'attaquer à la source : le port d'Anvers. "Il faut renforcer les douanes, mettre des moyens là-bas. Enfin, il faut lever le secret bancaire. Al Capone a été pris car les transactions ont été détectées".

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Défi souhaite taxer dans le revenu

Pour financer cela, François De Smet veut s'attaquer à la criminalité. "Il faut aller chercher cette argent chez les super-criminels. On demande la création d'un parquet national financier, comme l'a fait la France, à qui cela rapporte des milliards", note-t-il. "Il suffit de faire la même chose, et cela donnera une impulsion énorme. 

Pour Maxime Prévot, la taxe des super-riches n'est pas la solution. "Aujourd'hui, beaucoup sont en arrêt maladie à cause des soins de santé. Nous devons donc nous attaquer à cela. Les enjeux liés à la santé sont indispensables".

"Il est temps de faire payer les super-riches"

Pour Raoul Hedebouw, la solution est simple. "Les riches sont de plus en plus riches, donc il faut aller chercher l'argent là-bas. Tous les partis ont voté contre, mais on pourra le faire dans le futur", estime-t-il.

Comment financer cela ?

Pour augmenter ces salaires, il faut de l'argent. Comment faire ? "En mettant plus à contribution les 2-3% des personnes les plus riches", annonce Paul Magnette (PS). 

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"Laissons de l'air aux entreprises"

"Quand j'entends qu'on veut une hausse des salaires pour les entreprises, il faut que les entrepreneurs puissent le faire et donc leur donner les moyens de le faire", estime François De Smet. "En termes de main d'oeuvre, de charge administrative, notamment. Laissons de l'air aux entreprises pour augmenter les salaires".

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Ecolo veut investir, investir, investir

Jean-Marc Nollet estime que pour faire face aux défis économiques et climatiques, il faut investir 15 milliards d'euros. "Nous devons l'offrir aux citoyens, pour isoler la maison, pour augmenter l'offre des transports en commun. Investir, c'est notre priorité", dit-il.

Attaques entre Magnette et Bouchez

"Parler du travail lorsqu'on est bourgmestre d'une ville (Charleroi) où une personne sur deux ne travaille pas, c'est très drôle. Paul Magnette ment depuis des mois", lance Georges-Louis Bouchez. "La grande différence entre la gauche et nous, c'est que nous voulons octroyer cette augmentation à la classe moyenne".

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"Le MR, vrai parti des travailleurs"

Georges-Louis Bouchez, président du MR évoque une règle simple : 500 euros minimum de différence entre quelqu'un qui travaille et un chômeur. "On le finance en accompagnant mieux les demandeurs d'emploi et en étant plus stricte : des gens ne sont pas malades et ont des certificats de complaisance, certains devraient travailler, ils en ont les moyens".

"Comme parti du travail, on défend les travailleurs", note Raoul Hedebouw, du PTB. "Je propose une libération des salaires, pour qu'ils puissent augmenter, ainsi qu'une réforme fiscale".

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"Thème central"

Du côté des socialistes, Paul Magnette estime que c'est le thème central de ces élections. "Il faut que les travailleurs puissent négocier des hausses de salaires. Nous voulons aussi une réforme fiscale pour que les travailleurs puissent gagner 300 euros nets par mois. Il n'y aura pas de socialiste dans les gouvernements sans cette réforme !"

Chez les Engagés, Maxime Prévot veut une réforme "crédible". "Nous voulons une différence net de 450 euros pour les gens qui bossent par rapport aux gens qui ne travailent pas", explique-t-il.

Premier thème : le pouvoir d'achat

C'est la préoccupation numéro 1 des Belges : que se passera-t-il pour leur portefeuille après le 9 juin ? C'est Jean-Marc Nollet qui commence le débat : "Pour nous, la priorité est de revaloriser les salaires, pour que les gens puissent retrouver de l'oxygène. On va jusqu'à 350 euros en plus", explique-t-il.

"Il faut une réforme fiscale qui rende le système plus juste, en simplifiant la vie des travailleurs", enchaine François De Smet, de Défi.

A suivre sur RTL-TVI et RTL Play

Ce débat, qui durera une petite heure, est visible sur RTL TVI et sur RTL Play. Sur ce direct, nous reviendrons sur les moments et avis forts de l'émission.

L'ultime débat

Ce jeudi, les 6 présidents des grands partis se retrouvent une dernière fois avant les élections européennes, fédérales et régionales qui auront lieu ce dimanche 9 juin. 

Jean-Marc Nollet (Ecolo), Raoul Hedebouw (MR), Georges-Louis Bouchez (MR), François De Smet (Défi), Maxime Prévot (les Engagés) et Paul Magnette (PS) seront face à nos journalistes Christophe Deborsu et Martin Buxant.

L'AVANT-MATCH

Le grand débat des présidents a lieu ce soir sur RTL-TVI et RTL Play. 

Ce débat se présente comme étant la dernière possibilité pour les présidents de partis de se faire entendre et d'affirmer leur conviction. Quatre thèmes seront au programme pour convaincre : le premier, c'est évidemment le pouvoir d'achat, l'argent, la fiscalité, ce qu'il y a ou ce qu'il y aura à la fin du mois dans votre portefeuille. C'est le thème dominant de la campagne électorale.

Le second évoquera la sécurité, la justice, la drogue et la lutte contre cette dernière. C'est un thème qui s'est imposé progressivement dans cette campagne électorale avec les problèmes dans les grandes villes notamment.

Troisième thème, l'enseignement, puisqu'on sait que le niveau de l'enseignement francophone, c'est un peu compliqué. Enfin, quatrième thème, les coalitions, l'avenir du pays. Qui veut embrasser qui ? Qui ne veut pas gouverner ? Avec qui ? 

En janvier dernier, un premier débat entre les 6 président de parti avait eu lieu. Les grands moments sont à retrouver ci-dessous. 

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  • Réduire le nombre de parlementaires, c'est réduire la représentativité, c'est concentrer le pouvoir entre quelques personnes. Et cela pour économiser quelques millions sur un budget qui se calcule en centaines de milliards... Et encore, avec le cumul de mandats, il y a déjà plein de postes qui ne coutent rien (puisqu'un seul salaire est payé).

  • Bonsoir j'ai remarqué une chose parmi tant d'autre c'est que aucuns présidents de partis n'ont parler de réduire le nombre de sénateurs, de députés et de parlementaires qui rapporterait à l'état vu qu'il y en aurait moins, vous parler de mettre bien des personnes au travail après 2 année au chômage ou au C.P.A.S mes vous oublier que c'est personne

  • Franchement débat mal dirigé. Zéro nul .

  • Débat mal dirigé .

  • Débat bien inutile sans tous les autres président de parti