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Faire des économies à travers les pensions et les allocations sociales? Alexander De Croo répond aux critiques de l'opposition

Le Premier ministre Alexander De Croo a confirmé jeudi à la Chambre l'accord sur le contrôle budgétaire conclu quelques minutes avant l'ouverture de la séance.
L'effort net annoncé s'élève à 0,3% du PIB, soit 1,75 milliard d'euros, a-t-il indiqué.  

Alexander De Croo s'est réjoui des chiffres communiqués par le Comité de monitoring avant l'ouverture du conclave budgétaire avec une amélioration de 1,1% par rapport à la rédaction du budget en octobre dernier. Au total, l'effort brut pour 2023 et 2024 sera de 2,65 milliards d'euros, a-t-il complété. 

Dans cet accord, l'opposition dénonce de son côté le fait qu'on fait des économies au détriment des plus fragiles, à travers les pensions et les allocations sociales. Le PTB a par exemple dénoncé jeudi les 374 millions d'"austérité".

"Pas du tout, au contraire. Si vous regardez ce gouvernement depuis le début, et par exemple les pensions minimales, elles ont augmenté de plus de 300 euros. C'est du jamais-vu dans notre pays", répond Alexander De Croo. "D'ailleurs, on le fait chaque année. En 2024, on augmentera de nouveau la pension minimale. On le fait avec un peu plus de prudence. Dans un moment comme celui-ci, on commence à voir qu'on sort de cette crise. On sait que la situation budgétaire n'est pas évidente dans notre pays. Avoir une certaine prudence et taxer plus les multinationales, ce sont des efforts pour essayer que cet exercice budgétaire soit équilibré et solide."

Un "effort" budgétaire de 1,75 milliards d'euros sera réalisé, mais le déficit public de la Belgique est toujours de 26 milliards. Le plus dur reste à faire ?

"Ce qu'on voit, c'est qu'on est en train de remettre notre pays sur les rails. L'année passée, on n'a jamais créé autant de jobs. On est un des pays qui distribue la prospérité de la manière la plus égale. On est dans le top 3 de protection du pouvoir d'achat. On prend les choses en mains, nous sommes un pays prospère avec un budget qui doit être sain."

Certains disent qu'il n'y a encore ni réforme fiscale, ni réforme des pensions, ni réforme du marché du travail.... Hors, ça aussi ça va influencer le budget. Ce sera pour quand ? "Il faut d'abord stabiliser les budgets et après on fera une réforme fiscale. On avance dans ce dossier. Les choses sont prêtes pour les ramener au gouvernement. Ma priorité est que les gens qui travaillent, aient plus d'argent net. Que les entreprises qui veulent créer des emplois, puissent le faire. Ce dossier sera pour les semaines qui viennent. On a tout un agenda. Avant le 21 juillet, il y aura la réforme fiscale, la réforme des pensions et conclure l'accord avec Engie, qui est crucial pour stabiliser notre futur énergétique."


 

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Commentaires

4 commentaires

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  • Où sont les socialistes pour défendre les pensions et les allocations sociales?On ne les entend plus soit ils sont d'accord avec ça et alors ils sont pire que De Croo soit ils font carrément de la politique de droite

    Alain Schmit
     Répondre
  • Les pensions ne seront plus augmentées pour compenser l'inflation galopante actuelle, donc le pouvoir d'achat des pensionnés va encore diminuer, et il a le culot de dire qu'il ne fait pas d'économies sur le dos des pensionnés et des allocataires sociaux !

    roger rabbit
     Répondre
  • Il est grand temps que ce Monsieur DEGAGE , . Dommage que l'on a pas la mentalité des Français . Mais qu'est ce qu'attendent les jeunes pour monter a Bruxelles? Pourquoi ne pas vendre la gare de Liége et celle de Mons , et voila, comme au Monopoly....Si vous croyez que la vie et un jeu , vous vous trompez......Mais nous ne vivons pas dans le meme monde je crois !!

    luciano pisanu
     Répondre
  • Évidemment, ils vont encore chercher chez les plus pauvres pour renflouer les caisses de l'état, c'est tellement facile plutôt que d'aller taxer les actionnaires des grandes sociétés, à vomir ce gouvernement.

    Françoise Vanhoof
     Répondre