Une reconstitution du drame du carnaval de Strépy-Bracquegnies a eu lieu jeudi soir sur les lieux-mêmes des faits, à la rue des Canadiens. L'objectif était de tenter de lever certaines zones d'ombre dans l'enquête, à un moment précis des faits.
Un très large dispositif, nourri de plusieurs dizaines de policiers, a été mis en place, interdisant strictement l'accès au lieu de la reconstitution, la rue des Canadiens. De nombreux figurants ont été mobilisés pour représenter le cortège carnavalesque du matin du 20 mars 2022. Plus d'une centaine de parties civiles ont été accueillies à l'intérieur du dispositif, dans le hall des sports local où elles ont pu voir les images de la reconstitution.
Le drame du carnaval de Strépy-Bracquegnies remonte au 20 mars 2022: une voiture BMW avait percuté, au petit matin, le cortège du carnaval de Strépy lors du ramassage des gilles, tuant six personnes et en blessant une trentaine d'autres.
Le conducteur de la voiture, Paolo Falzone, est en prison depuis les faits. Il est inculpé pour meurtre d'une des victimes du drame. Il est également inculpé d'homicide involontaire pour cinq autre victimes. L'intéressé devait être sur place pour la reconstitution.
La reconstitution devrait permettre de lever certaines zones d'ombre autour du dossier, à un moment précis des faits, notamment au niveau de la vitesse de la voiture et de la visibilité du conducteur avant l'impact dans la foule.
"Cela va être une épreuve car à chaque fois, ils revivent le drame qui les a touchés. C’est un moment de grand stress et de grande angoisse. Ils sont en attente de réponse. Pour eux, c’est un combat pour la mémoire de leur famille, de pouvoir avoir les éléments de réponse aux questions nombreuses qui se posent", déclare David Gellay, l’avocat de victimes du drame.
"Quand j'ai demandé à la juge d'instruction ce qu'elle attendait de mon client, elle n'a pas voulu nous répondre. Cela va être pour nous, une surprise de savori ce qui va nous être demandé. Cette reconstitution n'est pas relative à l'ensemble des faits, mais bien à un moment précis de ce dramatique parcours. C'est étonnant de faire une reconstitution sur une petite partie, mais c'est la juge d'instruction qui l'a décidé comme ça. J'aurais voulu que la reconstitution se fasse sur l'ensemble des faits. Mon client espère pouvoir se souvenir de la manière la plus précise possible des événements", souligne Frank Discepoli, l'avocat du chauffeur du drame.



Même topo que pour le cinglé de Flémalle: interdiction à vie de conduire ou même d'acheter une voiture, suppression de tous avantages sociaux..... Dommage que la peine de mort n'existe plus! Mais par contre, on cherche des poux dans la tête de ceux qui dépassent les vitesses limites de quelques kilomètres-heure!