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La fête de la Communauté germanophone est célébrée ce mercredi, comme chaque année depuis 1990. En choisissant cette date, qui est aussi dédiée à la fête du Roi, il s'agissait pour l'exécutif en place de manifester son attachement à la monarchie et aussi à la Belgique. Cette décision prise en 1990 était une forme de réaction aux turbulences de l'histoire et au rattachement de la Communauté germanophone à la Belgique, en application au traité de Versailles en 1920.
Cette année est importante pour la Communauté germanophone puisqu'elle célèbre ses 50 ans d'existence. C'est en effet le 23 octobre 1973 que le Conseil de la communauté culturelle allemande, ancêtre du Parlement a été constitué. En cinq décennies, le Conseil qui ne possédait pas d'exécutif propre et ne disposait que de moyens financiers et de pouvoirs limités a évolué pour devenir l'actuel Parlement.
Vint-cinq élus siègent au sein de l'hémicycle et le gouvernement est composé de quatre ministres. Les compétences exercées par la Communauté germanophone se sont accrues au fil des différentes réformes de l'Etat pour aujourd'hui assumer une part importante des compétences régionales.
Une évolution qui est fêtée ce mercredi à la Monnaie à Bruxelles. Pour l'occasion, 1.511 places au stade du Kehrweg du club de football de l'AS Eupen seront mises gratuitement à disposition des associations et de bénévoles pour assister au match qui opposera les Pandas au RWDM. Des places seront également mises gratuitement à disposition pour assister à des événements sportifs auxquels participent des clubs régionaux.
Un colloque sera aussi organisé, à Bruxelles, le 28 novembre, concernant 50 ans d'autonomie de la Communauté germanophone.
