Partager:
Les discussions pour former un gouvernement fédéral sont au point mort. Le formateur Bart de Wever ambitionnait de réunir ce mercredi midi les 5 partis qui négocient, ce ne sera finalement pas le cas.
Pourquoi cette réunion a-t-elle été annulée?
La note socio-économique révisée du formateur Bart De Wever est encore jugée "insuffisamment équilibrée" par plusieurs partis avec lesquels il négocie la formation d'un gouvernement fédéral. Le déjeuner de travail qu'il avait prévu a été reporté. Le calendrier des prochains jours reste incertain.
De Wever a rédigé une version révisée de sa "super note" pendant la semaine de vacances, en vue de former un gouvernement fédéral avec la N-VA, Vooruit, CD&V, MR et Les Engagés. La version précédente de cette note socio-économique, couvrant les domaines de la fiscalité, du marché du travail et des pensions, n'était pas "suffisante" pour certaines parties comme base de négociation.
L'idée était que les autres partis recevraient ce nouveau texte lundi, puis que des discussions individuelles auraient lieu avec chaque parti.
Un déjeuner de travail réunissant les cinq partis aurait pu avoir lieu mercredi. Cependant, mardi, il est devenu clair que ce déjeuner n'aurait pas lieu.
Pour plusieurs partis, la note reste encore trop déséquilibrée. Toutefois, peu de critiques concrètes ont été exprimées, ce qui laisse penser que les négociations ne sont pas encore dans l'impasse. Il est attendu que le formateur De Wever retravaille encore son texte.
Les prochains contacts entre les cinq partis restent à définir. Cependant, il est prévu que le président de la N-VA se rende à nouveau au Palais lundi pour faire rapport au Roi sur sa mission de formateur.
Selon le journal De Tijd, De Wever viserait dans sa note une réforme fiscale en profondeur. Il serait question d'une taxe de 10 % que les investisseurs paieraient sur les plus-values des actifs financiers, tels que les actions et les obligations. En échange de cette taxe sur les plus-values, il y aurait une réduction du précompte mobilier, qui passerait de 30 % à 25 %. La fiscalité des livrets d'épargne changerait également.
