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Le Vlaams Belang espère un gouvernement flamand avant toute négociation fédérale

Premier parti de Flandre dans les sondages, le Vlaams Belang a réclamé dimanche qu'après les élections de juin, un gouvernement flamand soit constitué avant même d'ouvrir les négociations pour la formation d'un gouvernement fédéral, une marche à suivre qui n'a toutefois jamais été utilisée par les autres partis flamands.

Des mesures devraient alors être prises pour scinder le pays, à commencer par une déclaration de souveraineté au parlement flamand, a indiqué son président Tom Van Grieken sur le plateau du "Zevende Dag" (VRT), peu avant un congrès à Anvers qui doit le reconduire à la présidence. Suivraient cinq années de négociations sur la scission, qui aboutiraient à un traité de scission, avant une déclaration d'indépendance, a-t-il ajouté.

Formation d'extrême droite, le Vlaams Belang est rejeté par tous les autres partis, mais dans une mesure moindre par la N-VA qui est par principe opposée au "cordon sanitaire".

Si le VB sortait premier des urnes au nord du pays, Tom Van Grieken affirme qu'il prendrait la main et inviterait tous les autres partis au moins une fois, même s'il voit davantage de possibilités avec la N-VA, voire avec le CD&V au niveau socio-économique et éthique.

Contrairement au leader du parti néerlandais d'extrême droite Geert Wilders, sorti premier des législatives anticipées le mois dernier aux Pays-Bas, Tom Van Grieken dit n'avoir aucune intention d'annoncer, avant les négociations flamandes post-électorales, une quelconque disposition à faire des compromis ou à abandonner certains points de son programme.

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